Inventaire d'archives : Archives du secrétariat général des Affaires africaines et malgaches et de la Communauté (1958-1974)

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.1. INTRODUCTION
« Les archives répondront un jour à vos questions » [Foccart (Jacques) et Gaillard (Philippe), t. 1, Paris, Fayard-Jeune Afrique, 1995, p. 207].Foccart parle,
Ainsi répond Jacques Foccart à Philippe Gaillard, journaliste à Jeune Afrique, lorsqu'est évoqué l'assassinat de Félix Moumié à Genève en 1960 par un agent du service Action. Loin d'une vision romantique d'un fonds d'archives d'où jailliraient les réponses à toutes les questions qui entourent Jacques Foccart et la politique africaine du général de Gaulle et de Georges Pompidou, le fonds Foccart n'en constitue pas moins un ensemble archivistique, patrimonial et historique unique. Connues sous le titre de fonds Foccart, ces archives sont en réalité celles de Jacques Foccart et de son service à l'Élysée, le secrétariat général des Affaires africaines et malgaches [Geneste (Pascal), « Les papiers de Jacques Foccart aux Archives nationales », Vingtième siècle, n° 78, 2003/2, p. 157-162]. Elles s'intègrent à ce titre dans la série AG, Présidence de la République, à côté des fonds 5 AG 1 (présidence du général de Gaulle [Even (Nicole) [dir.], , Paris, Archives nationales, 2012]) et 5 AG 2 (présidence de Georges Pompidou).Archives de la présidence de la République. Général de Gaulle (1959-1969)
  • Jacques Foccart : l'homme de l'ombre à la lumière des archives.
Son parcours politique permet de restituer la place aussi discrète qu'importante qui fut la sienne dans la galaxie des conseillers gaullistes. Après une enfance en Guadeloupe, Jacques Foccart revient en métropole pour son adolescence, notamment dans le Midi. Malade dans sa jeunesse, il ne peut terminer son baccalauréat et s'oriente finalement vers l'import-export. Appartenant à « un milieu très catholique et très patriote » [Foccart (Jacques) et Gaillard (Philippe),., p. 36] , il reconnaît fréquenter dans les années 1930 des gens généralement plus proches de l'Action française que du Front populaire, sans toutefois ne rien avoir d'un partisan. Cette fibre lui viendra avec la Résistance et le général de Gaulle. De son propre aveu, il considère que « c'est la guerre qui [le] formera et [le] propulsera dans des activités auxquelles il n'avait pas pensé » [Foccart (Jacques) et Gaillard (Philippe), , p. 30]. op. citop. cit.
Durant l'Occupation, Foccart est résistant de la région M et immatriculé au Bureau central de renseignement et d'action (BCRA, les services secrets de la France libre). Après une période effectuée sous la couverture d'une organisation commerciale spécialisée dans le bois – notamment auprès de l'organisation Todt –, il entre en clandestinité et participe au plan « Tortue » en Mayenne. La résistance fonctionne comme un moment fondateur de sa personnalité, au moins à deux titres. Premièrement, son expérience au BCRA et comme parachutiste entre 1943 et 1945 constitue une empreinte essentielle dans son comportement : Foccart prend l'habitude de cloisonner ses activités (cette pratique se retrouve jusque dans sa gestion du secrétariat général) et il développe une appétence et une compétence sans égale pour le renseignement. Deuxièmement, sollicité par Jacques Chaban-Delmas et Gaston Palewski dès l'été 1945, il rallie la cause politique du général de Gaulle. En décembre 1946, il est reçu pour la première fois en audience privée par le chef de la France libre : il ignore alors qu'il s'agit du premier tête-à-tête d'une longue série. Foccart, qui a participé à la fondation du Rassemblement pour la France (RPF), prend en charge en 1948, à la demande du général de Gaulle, les affaires ultra-marines ; il est nommé en mars 1950 conseiller de l'Union française dans le cadre de sa mission (son unique mandat électif avec le conseil municipal de Luzarches) et concentre son attention et ses énergies sur l'Afrique subsaharienne, cœur fondateur de la France libre depuis le ralliement de l'Afrique équatoriale française (AEF) à l'été 1940 [http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/anom/fr/Action-culturelle/Dossiers-du-mois/1304-de-Gaulle/Dossier-De-Gaulle-et-l-Afrique-1940.html]. Membre actif de la politique du RPF, il intègre le cercle fermé des « barons du gaullisme ». À la suite de la prise de distance du général de Gaulle d'avec le RPF en 1953, ce dernier le nomme secrétaire général du RPF en décembre 1954 pour tenir le RPF dans ses heures sombres. Opposant actif à la IVe République, Foccart considère que sa mission au sein du mouvement gaulliste consiste à préparer le retour au pouvoir du général. Au cœur de la crise du 13 mai 1958, il est l'un des principaux protagonistes de la coulisse gaulliste.
En juin 1958, lorsque Georges Pompidou constitue le cabinet du général de Gaulle, devenu dernier président du Conseil de la IVe République, Foccart fait partie des premiers appelés et se voit confier les dossiers africains. Sa fonction est reconduite à l'Élysée en janvier 1959. Son champ de compétences est en réalité plus élargi et couvre quatre domaines : l'Afrique, l'outre-mer, la liaison avec les formations gaullistes et les questions de renseignement et de sécurité. De janvier 1959 à mars 1960, le secrétariat général de la Communauté est confié à Raymond Janot, rédacteur de la Constitution. C'est donc en qualité de conseiller présidentiel que Jacques Foccart suit les six premières réunions du conseil exécutif de la Communauté (février 1959-mars 1960), pour lequel il est le seul habilité, avec Raymond Janot, à prendre des notes – suivant le modèle du Conseil des ministres. Au septième et dernier conseil exécutif en mars 1960, il est nommé secrétaire général de la Communauté dans la perspective de la définition d'une politique africaine de la France à plus long terme. Devenu secrétaire général, il conserve tout son éventail de compétences, mais n'a plus de compte à rendre qu'au général de Gaulle en personne.
Tous les soirs, à la suite du directeur de cabinet, du secrétaire général de la présidence de la République et du chef d'état-major particulier, Foccart est reçu en entretien à huis-clos par le général de Gaulle. Ces entretiens en tête-à-tête constituent un moment de secret et de communion politique d'autant plus important que le secrétaire général des Affaires africaines est le seul de ces « Quatre Grands » à ne pas être remplacé au fil des deux mandats gaulliens. À l'évidence, son domaine d'influence diminue entre 1969 et 1974 : Pierre Juillet lui dispute les dossiers liés au conseil politique et au renseignement et Georges Pompidou ne lui accorde que deux ou trois entretiens hebdomadaires. Mais Foccart s'avère, de 1959 à 1974, l'unique conseiller politique à rester en fonction à l'Élysée, de Charles de Gaulle à Georges Pompidou, assurant entre les deux hommes un véritable trait d'union et s'imposant comme une véritable « Pythie » gaulliste.
Pour rester indépendant financièrement et, ainsi, consacrer intégralement son énergie au service de la cause gaulliste, Foccart crée à la fin de la guerre une entreprise d'import-export baptisée « Safiex », dont il confie la direction à son ami le plus proche, Robert Rigaud [Il est référencé sur le poste téléphonique du bureau de Jacques Foccart comme « Bob » (fréquemment, ce « Bob » téléphonique a été identifié à tort comme Bob Maloubier, participant de la légende de la ligne directe de Foccart auprès de la présidence gabonaise via les services de sécurité)]. Foccart impose un cloisonnement entre ses activités politiques et économiques. Tout au long de sa carrière, il refuse les mandats électifs, les postes dans la haute fonction publique, ainsi que les charges ministérielles (le général de Gaulle avait notamment pensé à lui pour le ministère de l'Intérieur), voyant dans cette attitude le gage de sa liberté de conscience et d'engagement gaulliste.
Après 1974 et l'échec de Jacques Chaban-Delmas pour lequel il a fait campagne, Jacques Foccart suit les affaires du parti gaulliste et maintient ses relations avec les chefs d'État et personnalités africaines « amis de la France », au grand dam de Valéry Giscard d'Estaing. S'il n'apparaît pas officiellement, Foccart est sans conteste en contact avec René Journiac ou Victor Chapot à cette époque. En 1980, au lendemain du décès de René Journiac au Cameroun, le président Giscard d'Estaing le sollicite personnellement pour désigner un successeur : Foccart lui recommande Martin Kirsch, un ancien chargé de mission du secrétariat général. À partir de la fin des années 1970 et des années 1980, Foccart se rapproche lentement de Jacques Chirac, dont il fait véritablement figure de mentor pour les affaires africaines. Seul « baron du gaullisme » à rallier ouvertement la cause du Rassemblement pour la République (RPR), il devient à Matignon, de 1986 à 1988, le conseiller de Jacques Chirac pour les affaires africaines. De 1988 à 1995, il crée et dirige la cellule Afrique de la mairie de Paris (dite cellule « Martignac », du nom de la rue où elle est installée) pour préparer les élections de 1995. Jacques Chirac élu, Foccart, désormais âgé et physiquement affaibli, est nommé représentant personnel du chef de l'État auprès des présidents africains et installé au 14 rue de l'Élysée à côté de l'état-major particulier. Sa mission se situe en marge de la cellule Afrique officielle dirigée par l'ambassadeur Michel Dupuch et sise au 2 rue de l'Élysée. Foccart décède le 19 mars 1997 à son domicile de la rue de Prony. Son bras droit, l'ambassadeur Fernand Wibaux, lui succède dans ses fonctions jusqu'en 2002.
  • Foccart, le patrimoine et la mémoire gaullistes
Le mythe de l'homme de l'ombre a longtemps entouré la personnalité de Jacques Foccart [Péan (Pierre), , Paris, Fayard, 1990]. Lui-même, toujours discret, n'apparaissait et ne s'exprimait presque jamais dans les médias. Il a fallu attendre 1992 et la fin de sa vie pour qu'il se livre à une série d'entretiens avec Philippe Gaillard, journaliste à. Le fruit de ces rencontres a donné lieu à la publication de deux tomes intitulés Foccart parle, publiés en 1995 et 1997 – au lendemain de la mort de Foccart. Depuis plusieurs années, avec le concours d'Odette Leguerney, sa fidèle secrétaire personnelle, Foccart préparait l'édition de son Journal de l'Élysée : à partir de 1965, à l'issue de ses entretiens en tête-à-tête avec les présidents de Gaulle et Pompidou, le « Monsieur Afrique » de l'Élysée enregistrait ses comptes rendus sous forme de . Dans le cadre de ses entretiens avec Philippe Gaillard, il lui remet dès 1992 une copie du manuscrit en préparation et les cassettes qui n'ont pas encore été retranscrites, avec, pour mission, d'achever ce travail. Le est publié en cinq tomes, entre 1997 et 2001 [En 2013, Philippe Gaillard remet aux Archives nationales les documents audio et les papiers ayant trait, d'une part, au , et, d'autre part, à ]. En 2002, l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) lui consacre une journée d'étude intitulée « Foccart, entre France et Afrique » [« Foccart, entre France et Afrique », , Paris, 30/2002]. Une décennie a donc été consacrée à l'édition scientifique du témoignage oral que Jacques Foccart a lui-même envisagé comme un testament historique : « S'il accepte aujourd'hui [de parler], c'est parce que, tout bien réfléchi, il admet que son témoignage pour l'histoire s'inscrit dans la continuité de son existence d'homme d'action » [Foccart (Jacques) et Gaillard (Philippe), , quatrième de couverture].L'Homme de l'ombre Jeune Afriqueverbatim Journal de l'ÉlyséeJournal de l'ÉlyséeFoccart parleCahiers du Centre de recherches historiquesop. cit.
En réalité, dès sa période élyséenne, Jacques Foccart a conscience de son rôle privilégié comme témoin et acteur de l'histoire du gaullisme et de la décolonisation de l'Afrique. Son geste d'enregistrer ses verbatim est né, en 1965, de la réflexion suivante : il considère que, si le processus de décision politique implique une consubstancielle part de secret, celle-ci ne doit pas se transformer à terme en silence, voire en oubli ou en amnésie. Dès 1968, il procède, avec le concours de son collaborateur, Vincent Balesi, à un premier programme d'archivage des documents du secrétariat général : quelques traces subsistent sur les dossiers et chemises d'origine, portant une mention alphabétique et chiffrée pour indexer « à chaud » les archives. En 1971, au lendemain de la mort du général de Gaulle, Jacques Foccart procède au premier geste patrimonial qui pose les fondements du fonds d'archives : il remet aux Archives nationales les documents autographes de la main du général de Gaulle. En 1974, à son départ de l'Élysée, il remet un reliquat de ces manuscrits [En 1980, il remet les derniers documents olographes qu'il conservait par-devers lui, telle la note du 9 mai 1960 par laquelle Charles de Gaulle arbitre contre Jean Foyer en faveur de Jacques Foccart. L'opération de reliure ayant été effectuée dès les années 1970, ce dernier dossier (5AGF/11) n'a pas fait partie du programme originel de reliure, mais a été relié en 2015]. Ces cinq tomes reliés constituent, aussi bien pour des raisons patrimoniales que symboliques, le socle historique du fonds. Le geste de Foccart trouve en écho celui de l'amiral de Gaulle, qui remet également aux Archives nationales les manuscrits des discours politiques de son père. Foccart assortit le protocole qu'il signe avec le directeur des Archives de France d'un délai de réserve de 50 ans suivant la date de signature de chaque document. Lorsque l'historique « Monsieur Afrique » accepte de répondre aux questions de Jeune Afrique, il peut dire sereinement que les archives répondront un jour aux questions : depuis près d'une décennie, toutes les dispositions ont été prises pour assurer la conservation de ses papiers et de ceux de ses collaborateurs du secrétariat général des Affaires africaines et malgaches et de la Communauté.
  • Histoire du fonds
La constitution du fonds Foccart participe à la fois de la société de conservation (selon les termes de Pierre Nora [« Tri, sélection, conservation. Quel patrimoine pour l'avenir ? » , introduction à la table ronde organisée par l'Institut national du patrimoine en juin 1999, Paris, Éditions du Patrimoine, 2001, p. 15-17]) et de la constitution des archives présidentielles, qui éclosent tous deux dans la décennie 1970. À la suite du « patrimoine partagé » depuis 1960 entre les Archives nationales d'outre-mer (ANOM) et les Archives nationales du Sénégal (ANS) [Mbaye (Saliou), , Dakar, 1991, et conférence à l'École nationale des chartes : « Les archives en Afrique de l'Ouest : un patrimoine en mutation » (24 février 2004). http://elec.enc.sorbonne.fr/conferences/mbaye], les archives Foccart deviennent ainsi un nouveau « lieu de mémoire » franco-africain aux Archives nationales.Histoire des institutions coloniales en Afrique de l'Ouest (1816-1960)
Parvenu à l'Élysée, Valéry Giscard d'Estaing manifeste très tôt un souci de la préservation des archives de son mandat, créant le service d'archives et de documentation de la présidence de la République et signant un protocole présidentiel en 1979. Entre 1974 et 1979, les documents antérieurs au mandat giscardien sont donc versés pour l'essentiel aux Archives nationales, au sein de la série AG. Tous ces fonds antérieurs à 1974 souffrent d'une cicatrice archivistique, particulièrement visible pour les présidents Auriol, Coty, de Gaulle et Pompidou, liée à l'absence d'un service spécifique et permanent dédié à la question des archives. En conséquence, une partie des archives avait été laissée dans les bureaux ou les caves de l'Élysée, tandis qu'une partie mieux identifiée avait été distraite par les présidents et leurs collaborateurs à l'heure du départ, en l'absence de loi sur les papiers politiques [Association des archivistes français (AAF), , Paris, Gallimard-AAF, 2007]. Le fonds Foccart ne fait pas exception. Cette particularité explique l'historique du fonds et la partition en deux ensembles riches de sens, dont témoigne le cadre de classement.Les Archives des hommes politiques contemporains
Dès l'été 1974, René Journiac, conseiller pour les Affaires africaines du Président Giscard d'Estaing, se penche sur la question des archives du secrétariat général des Affaires africaines et malgaches dans le cadre de la liquidation de ce service. Il est mieux placé que quiconque pour traiter du dossier : il a été chargé de mission de 1959 à 1962 au secrétariat général de la Communauté, responsable des affaires africaines pour Georges Pompidou à Matignon de 1962 à 1967, avant de devenir conseiller technique de Jacques Foccart de 1967 à 1974. Il assure ainsi une évidente continuité entre la période gaulliste, l'héritage pompidolien et l'alternance giscardienne. Au mois de juillet 1974, il prend langue avec Guy Dubosq, directeur des Archives de France : une première mission des Archives nationales dresse un état des lieux. Dès le 31 juillet, il est convenu que deux agents de la section outre-mer des Archives nationales (ANSOM) travaillent à mi-temps à l'Élysée pour préparer le versement, avec l'aide si nécessaire de la conservatrice des archives de la Présidence, Perrine Canavaggio. Deux ans et demi plus tard, en 1977, René Journiac procède au transfert de près de 350 mètres linéaires d'archives. Des versements complémentaires en 1978 et 1980 achèveront cette mission. Lorsqu'en 1986 les fonds de l'administration centrale des colonies, conservés par les ANSOM, sont déménagés au Centre des Archives d'outre-mer (CAOM, devenu ANOM) pour compléter les fonds rapatriés, il est décidé de maintenir à Paris ces archives auprès des fonds présidentiels.
Parallèlement, début octobre 1979, le Centre d'études d'Afrique noire de Bordeaux (CEAN) et l'Institut Charles-de-Gaulle organisent un colloque sur « la politique africaine du général de Gaulle entre 1958 et 1969 » [Centre d'études d'Afrique noire,. Actes du colloque tenu à Bordeaux en 1979, Paris, Pedone, 1980], pensé comme un retour aux sources de la décolonisation, à l'heure où la chute de Bokassa et d'autres interventions militaires en Afrique confèrent à la politique post-coloniale une odeur particulièrement sulfureuse. Dans ce contexte, une place importante est accordée aux grands témoins, parmi lesquels figure Jacques Foccart. Sollicité par Geneviève Gille, conservatrice à la section contemporaine des Archives nationales, il reconnaît avoir emporté par-devers lui des documents de sa période élyséenne. Déjà en 1971, madame Jullien, conservatrice aux Archives nationales, qui avait pris en charge les manuscrits remis par Foccart, concluait son inventaire pièce à pièce en écrivant : « Les dossiers dont ces pièces sont extraites seront versés ultérieurement aux Archives nationales » [Arch. nat., 5 AG F/6, inventaire des manuscrits du général de Gaulle]. Dès le 14 octobre 1979, Jacques Foccart recontacte Geneviève Gille pour envisager le versement des archives du secrétariat général des Affaires africaines et malgaches qu'il avait emportées avec lui en 1974. Si la « Villa Charlotte », son domicile de Luzarches, et sa célèbre « case à fétiches » ont longtemps été tenues pour la destination finale de ces archives, il semble que, pour des raisons de manutention et de logistique, il les a déposées dans les locaux de la « Safiex », son entreprise d'import-export, sise rue du Scribe, qui devient après 1974 son bureau quotidien. C'est tout au moins ce que laisse entendre le rapport que remet Geneviève Gille à Jean Favier, directeur général des Archives de France : « Il propose de nous verser une masse assez considérable de papiers qui doivent être les papiers du "cabinet" du secrétariat général aux Affaires africaines et malgaches. Ces papiers sont en sac et ces sacs couvriraient à peu près, m'a-t-il dit, le périmètre de son bureau de la rue du Scribe » [Arch. nat., rapport de Geneviève Gille à Jean Favier en octobre 1979, dossier de gestion du fonds Foccart]. Le 12 novembre 1980, au terme d'un an de travail, Foccart signe avec les Archives nationales une convention de don. Le versement de ses archives est enregistré en 1984. Une décennie après leur départ de la présidence de la République, elles rejoignent la partie versée par René Journiac. La Politique africaine du général de Gaulle (1958-1969)
  • »De FPR/FPU aux fonds « Scribe » et « Élysée 
Aux Archives nationales, l'ensemble remis par voie publique est baptisé « fonds public » (alors abrégé en FPU) ; en réaction, l'ensemble remis par Jacques Foccart gagne improprement, malgré la présence de documents évidemment publics, le titre de « fonds privé » (abrégé en FPR). Si, par son geste, Foccart entend restaurer le caractère public de ces archives, il convient de noter que ces papiers ont toujours été et sont restés des archives publiques. Dans le cadre du classement final du fonds, afin de réhabiliter convenablement l'histoire du fonds, les deux ensembles sont identifiés par leur origine : « Scribe » et « Élysée » [Le parallèle peut être fait ici avec le parti pris des intitulés des fonds constituant les archives du général de Gaulle, conservées aux Archives nationales en 5 AG 1 : « Élysée » et « Solférino » [Even (Nicole) [dir.],., 2012]. La cicatrice archivistique du fonds n'en reste pas moins significative]. op. cit
L'ensemble distrait en 1974 par Foccart est identifié à son « cabinet » qui, formellement, n'a pas d'existence administrative. Il convient d'y voir les archives directement passées entre ses mains, qu'il en ait été le producteur ou le destinataire, et auxquelles il accorde une importance politique particulière et personnelle pour poursuivre son engagement après 1974. On y trouve notamment des dossiers confidentiels et personnels, composés d'informations qui lui sont spécifiquement réservées. Cette division matérielle des archives donne ainsi à voir et à lire la méthode de travail qu'il a instaurée au secrétariat général, épousant au plus près son état d'esprit. C'est donc dans le fonds « Scribe » que se retrouvent les relations personnelles de Foccart, officielles ou officieuses, abusivement identifiées comme les « réseaux Foccart ». Enfin, il convient de souligner qu'en 1974, il se saisit également de quelques dossiers de certains de ses collaborateurs, notamment de son chargé de mission pour l'outre-mer, une compétence souvent oubliée du portefeuille d'affaires de Jacques Foccart, qui suit avec minutie l'évolution politique des DOM-TOM.
En négatif, le fonds dit « Élysée » se compose des dossiers de ses collaborateurs, tels qu'ils les ont laissés au terme de leur mission. « Élysée » a pour architecture les principales missions suivies par les collaborateurs de Jacques Foccart, sous la direction du conseiller technique. Ces missions évoluent au fil du temps et des individus qui en sont responsables : on passe ainsi d'une logique de cellules, héritées de la période Janot jusque vers 1964, à une logique de missions, dont les effectifs humains se resserrent après 1968, pour s'appuyer sur quelques chargés de mission sous le mandat pompidolien. Il est ainsi plus aisé de comprendre le volume des archives parvenues de l'Élysée en 1977 et la sélection opérée par le secrétaire général en 1974, dans l'urgence de la défaite de Jacques Chaban-Delmas, le candidat gaulliste.
Entre 2002 et 2011, Pascal Geneste, conservateur à la section du xxe siècle, procède, parallèlement au classement du fonds Giscard d'Estaing, à l'établissement d'un premier cadre de classement des archives de Jacques Foccart, inspiré, pour la partie « Élysée », du projet d'archivage de 1968 sous le contrôle de Vincent Balesi. En 2007-2008, il fait procéder à une opération de reconditionnement complet du fonds, préalable au classement final. Il procède alors à l’unique recomposition documentaire en recréant, entre les éléments issus du FPU et du FPR, la collection complète de presse du bureau de documentation et de presse. Sur la base des travaux de Geneviève Gille et de Pascal Geneste, cette ultime opération est effectuée en 2013 et 2014 sur le nouveau site des Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine par le pôle archives des chefs de l'État du département de l’Exécutif et du Législatif de la direction des Fonds.
  • Aux origines de la cellule Afrique de l'Élysée
Le secrétariat général de la Communauté est consubstantiellement lié aux réformes institutionnelles de la Ve République. Ce service est créé en janvier 1959. Il est le fruit de la réforme de décembre 1958 du ministère de la France d'outre-mer (ancien ministère des Colonies), qui préside à la séparation politique entre les territoires coloniaux promis à l'indépendance à court terme (Afrique occidentale française [AOF], Afrique équatoriale française [AEF] et Madagascar), d'une part, et les DOM-TOM destinés à rester associés à la République, d'autre part (certains TOM, comme les Comores ou Djibouti, seront décolonisés sous Valéry Giscard d'Estaing). La IVe République a été emportée par la crise coloniale et ses guerres en Asie et en Afrique ; à l'heure où le principal défi du nouveau régime consiste à trouver une issue à la guerre d'Algérie, le général de Gaulle confie à Jacques Foccart la mission de réussir la décolonisation de l'Afrique subsaharienne, tout en y maintenant l'influence française en pleine guerre froide, gage de l'indépendance internationale de la France entre les deux blocs. De là naît la stratégie du « pré carré ». Pour garantir cette transition « d'un âge historique vers un autre », selon les propres termes du général de Gaulle, l'Union française fondée par la IVe République est liquidée ; le référendum constitutionnel du 28 septembre 1958 instaure la Communauté franco-africaine. Elle doit permettre, dès la fin 1958, la création de Républiques africaines qui jouissent de l'autonomie interne, dans l'esprit de la loi-cadre Defferre de 1956. À court terme, et sous le parrainage de la France, ces républiques doivent accéder à la souveraineté internationale. L'année 1960 consacre les indépendances de l'Afrique francophone [Au terme de la querelle fédérale entre 1958 et 1960, les thèses de Félix Houphouët-Boigny l'emportent : les États sont construits à l'échelle des territoires coloniaux et non des fédérations d'AOF ou d'AEF. Ce phénomène, qui se traduit essentiellement par l'échec de la fédération du Mali, a été baptisé la « balkanisation » de l'Afrique ; il a pour conséquence un lien direct entre Paris et chaque capitale et gouvernement africain à l'heure de la décolonisation]. De 1958 à 1960, le président de la République est simultanément président de la Communauté. De même qu'il existe un secrétariat général de la Présidence de la République, le général de Gaulle crée un secrétariat général de la Communauté. De toutes les institutions communautaires, seul fonctionnera réellement le secrétariat général. a posteriori
, la Communauté n'est pas abolie avec les indépendances de 1960 : il faut attendre la réforme de la politique africaine menée par le Gouvernement de Lionel Jospin à partir de 1997 pour que soit supprimé le titre XII « De la Communauté » de la Constitution de la Ve République. Mais, de facto, et malgré les protestations de l'abbé Fulbert Youlou, président de la République du Congo-Brazzaville, la Communauté a perdu de sa substance avec les indépendances : Jacques Foccart en prend conscience et entérine ce changement en rebaptisant en 1961 son service « le secrétariat général des Affaires africaines et malgaches et de la Communauté », et en faisant évoluer son organisation et ses missions vers des horizons de plus en plus politiques. Le secrétariat général est liquidé par deux fois : en 1969, de manière temporaire, lors de l'intérim d'Alain Poher à la suite de la démission de Charles de Gaulle (mais, sitôt élu, Georges Pompidou restaure Foccart dans ses fonctions) ; et en 1974, de manière définitive, lorsqu'est élu Valéry Giscard d'Estaing. Le secrétariat général laisse toutefois une empreinte fondatrice dans l'Élysée de la Ve République : les héritiers du général de Gaulle découvrent que l'existence d'un « Monsieur Afrique » placé directement à leur droite constitue une clé essentielle du domaine réservé présidentiel, au carrefour entre politique étrangère et autorité post-coloniale en pleine guerre froide – et au-delà. Le secrétariat général laisse donc place à une structure certes plus modeste, mais non moins influente, tant elle reste en prise directe avec le Président, par-delà les départements ministériels et les conseillers présidentiels : la cellule Afrique de l'Élysée.De jure
À sa création en 1959, le secrétariat général de la Communauté est installé à l'hôtel de Noirmoutier, rue de Grenelle. Le service y reste jusqu'en 1970, date à laquelle il s'installe au 2 rue de l'Élysée dans des bâtiments nouvellement acquis par la Présidence. Ce déménagement constitue une première coupe archivistique : tous les dossiers définitivement clos passent des bureaux ou des couloirs de l'hôtel de Noirmoutier aux caves et aux armoires de la rue de l'Élysée. La seconde coupe archivistique est naturellement datée de 1974.
Sous Raymond Janot, le secrétariat général est composé de quatre cellules, chacune dirigée par un conseiller technique : affaires juridiques et internationales, relations bilatérales avec les États de la Communauté, affaires économiques et financières, et affaires culturelles, techniques, enseignement et information. Ces quatre domaines préfigurent quelques-unes des principales missions du secrétariat général après 1960 : affaires politiques et internationales, affaires économiques et financières, et politique de coopération. Lorsque Jacques Foccart remplace Raymond Janot en mars 1960, il assouplit le fonctionnement. Tout en attachant un grand soin à conserver des chargés de mission africains issus des États de la Communauté, il ne conserve qu'un seul conseiller technique qui devient son véritable bras droit et le grand ordonnateur de la vie du secrétariat général, Foccart partageant jusqu'en 1970 son emploi du temps quotidien entre l'hôtel de Noirmoutier et le palais de l'Élysée. Cette fonction est remplie tour à tour par Alain Plantey (1960-1967) et René Journiac (1967-1974). Le conseiller technique est l'interface avec l'équipe de chargés de mission qui communiquent essentiellement avec le secrétaire général à travers leur note quotidienne préparatoire à l'entretien vespéral avec le chef de l'État. Au fil des années, avec le renouvellement des collaborateurs, Foccart procède à la redéfinition du cadre du secrétariat général en quittant la logique de cellules à compétence technique (héritée de Janot) pour tendre vers des missions de suivi des affaires politiques (avec découpages géographiques autour du « pré carré »), militaires, économiques et de la coopération. Toutefois, fidèle à ses méthodes de travail forgées depuis la Résistance, Foccart n'hésite pas à s'appuyer sur quelques hommes de confiance auquel il confie discrètement des missions, comme Joseph Desmarescaux, chargé de suivre les questions politiques et électorales et d'assurer la liaison avec l'état-major politique de Georges Pompidou, Guy Le Bellec, chargé de certains dossiers sensibles et confidentiels aux marges du « pré carré » comme l'affaire Tshombé, ou Vincent Balesi, camarade réserviste du service Action.
  • Intérêt du fonds
Sans conteste, il apparaît délicat et réducteur de présenter dans toute leur complexité et leur richesse les pistes de recherches historiques ou patrimoniales ouvertes à travers ces archives. Soulignons que l'appellation de « fonds Foccart » reflète à elle seule l'importance et l'intérêt tout particuliers qu'elles suscitent. Leur existence et leur volume mettent à mal le mythe de « l'homme sans papier », ou plus largement les idées reçues sur le secret dans le processus d'information et de prise de décision au plus haut sommet de l'État gaulliste. Même si, naturellement, une part non négligeable de ce processus ne peut être conservée dans les archives (appels téléphoniques, conversation officieuses ou à huis-clos, etc.), il n'en reste pas moins que ce fonds invite à réinterroger les thèses traditionnelles autour des premières années de la cellule Afrique de l'Élysée.
Ce fonds offre également un double point d'entrée : d'une part, sur l'exercice du pouvoir gaulliste en métropole et outre-mer ; d'autre part, sur la naissance de l'Afrique indépendante dans les décennies 1960 et 1970. La force de l'information de Foccart réside dans les deux cas, ainsi que le prouve la diplomatique des documents, dans la variété de sources sans égale : Foccart allie tout à la fois son héritage du monde du renseignement (sans se limiter à l'expertise desdits services de renseignement, bien au contraire) et sa position élyséenne, sans négliger aucun contact. Sans doute est-ce là une différence majeure avec les autres fonds présidentiels conservés aux Archives nationales. Ces « papiers Foccart » donnent ainsi à voir une méthode de travail, archétypale ici, d'une génération forgée dans la Résistance : cloisonnement des activités de ses collaborateurs, affaires réservées confiées à quelques hommes de confiance, goût pour le renseignement et l'action, conception gaulliste très traditionnelle du monde à l'heure de la décolonisation et de la guerre d'Algérie qui ramène cette génération au pouvoir. Cette archéologie archivistique s'avère riche de sens pour comprendre la répartition des tâches et des responsabilités que souhaitait Foccart ; ces réalités ne pouvaient pas être traduites par un organigramme traditionnel d'un cabinet ou d'un secrétariat général classique.
Le fonds du secrétariat général des Affaires africaines et malgaches et de la Communauté s'est donc imposé, depuis les années 2000, comme un fonds patrimonial incontournable pour les chercheurs de l'histoire du gaullisme, du renseignement, de l'Afrique et de l'outre-mer.
II. PLAN DE CLASSEMENT DU FONDS.
PARTIE 1
AG/5(F)1-AG/5(F)/1085
Papiers Foccart (fonds « Scribe »)
  • Secrétariat particulier
Relations avec le général de Gaulle (1958-1971) [5 AG F/1-35]
Relations avec Georges Pompidou (1969-1974) [5 AG F/36-41]
Documents généraux d'organisation (1959-1974) [5 AG F/42-58]
Correspondance et intervention (1958-1974) [5 AG F/59-143]
- Conseiller technique du général de Gaulle (1958-1960) [5 AG F/59-70]
- Secrétaire général des Affaires africaines et malgaches et de la Communauté (1960-1974) [5 AG F/71-143]
  • Papiers du conseiller présidentiel
  • Conseiller politique [5 AG F/144-317]
Centre pour l'expansion économique française (1955-1958) [5 AG F/144]
Union française (1958) [5 AG F/145]
Présidence du Conseil (1958) [5 AG F/146-157]
Présidence de la République (1959-1974) [5 AG F/158-317]
Relations politiques et institutionnelles (1958-1974) [5 AG F/158-221]
Élections présidentielles (1965, 1969, 1974) [5 AG F/222-240]
Élections et consultations nationales et locales (1958-1972) [5 AG F/241-317]
  • Conseiller pour les affaires de renseignement et de sécurité [5 AG F/318-344]
Réforme du renseignement (1958-1959) [5 AG F/318-319]
Guerre d'Algérie et décolonisation de l'Afrique subsaharienne (1958-1968) [5 AG F/320-331]
Services de renseignements de la République (1958-1974) [5 AG F/332-338]
Renseignement privé (1958-1976) [5 AG F/339-344]
  • Conseiller pour les Affaires africaines et malgaches [5 AG F/345-692]
La Communauté (1958-1968) [5 AG F/345-380]
Création (1958-1968) [5 AG F/345-351]
Réunions du Conseil exécutif (1959-1960) [5 AG F/352-363]
Comités du Conseil exécutif (1959-1960) [5 AG F/364-373]
Relations avec les instances extérieures (1958-1964) [5 AG F/374-380]
Définition d'une politique africaine après 1960 (1961-1974) [5 AG F/381-392]
Voyages du général de Gaulle en Afrique (1958-1966) [5 AG F/393-398]
Voyages de Georges Pompidou en Afrique (1970-1973) [5 AG F/399-441]
Visites de chefs d'État africains en France (1960-1974) [5 AG F/442-499]
Voyages de Jacques Foccart (1961-1973) [5 AG F/500-505]
Voyages en Afrique et séjours en France de personnalités (1959-1974) [5 AG F/506-523]
Instances d'échanges franco-africains et organisations africaines (1959-1973) [5 AG F/524-527]
États issus de l'Afrique occidentale française (1958-1974) [5 AG F/528-621]
États issus de l'Afrique équatoriale française (1958-1974) [5 AG F/622-663]
États issus des colonies de l'océan Indien (1958-1974) [5 AG F/664-677]
États issus des colonies belges (1959-1974) [5 AG F/678-688]
États étrangers à l'Afrique francophone (1958-1974) [5 AG F/689-692]
  • Conseiller pour les DOM-TOM [5 AG F/693-841]
Dossiers de personnalités (1959-1972) [5 AG F/693-700]
Notes du général de Gaulle (1962-1969) [5 AG F/701-704]
Conseils restreints (1962-1974) [5 AG F/705-734]
Organisations de la politique pour les DOM-TOM (1958-1974) [5 AG F/735-746]
Voyages dans les DOM-TOM (1960-1974) [5 AG F/747-750]
Départements d'outre-mer (1958-1974) [5 AG F/751-782]
Territoires d'outre-mer (1951-1974) [5 AG F/783-841]
Amérique (1951-1973) [5 AG F/783-788]
Océan Indien (1958-1974) [5 AG F/789-819]
Océans Austral et Pacifique (1958-1974) [5 AG F/820-841]
  • « Cabinet » de Jacques Foccart
  • René Journiac, conseiller technique (1965-1974) [5 AG F/842-937]
Chrono des documents à l'attention du président de la République (1965-1974) [5 AG F/842-878]
Chrono du secrétariat général (1967-1974) [5 AG F/879-893]
Dossiers de R. Journiac (1958-1974) [5 AG F/894-926]
Secrétariat général des Affaires africaines et malgaches (1959-1974) [5 AG F/927-937]
  • Collaborateurs pour les affaires politiques (1958-1974) [5 AG F/938-978]
Joseph Desmarescaux (1958-1974) [5 AG F/938-970]
Denis Rieu (1963-1974) [5 AG F/971-978]
  • Chargés de mission pour les affaires africaines et malgaches (1958-1974) [5 AG F/979-1037]
Pierre Angéli (1960-1961) [5 AG F/979-981]
Vincent Balesi (1956-1973) [5 AG F/982-986]
Pierre Decheix (1963-1968) [5 AG F/987-989]
Jean Guézille (1960-1961) [5 AG F/990]
Yves Jouhaud (1961-1966) [5 AG F/991]
Guy Le Bellec (1960-1974) [5 AG F/992-1010]
Maurice Ligot (1960-1964) [5 AG F/1011]
Robert Mazeyrac (1972-1974) [5 AG F/1012-1015]
Jean Mialet (1960-1962) [5 AG F/1016]
Jacques Mouradian (1963-1964) [5 AG F/1017]
Jean Ribo (1969-1972) [5 AG F/1018-1020]
Alain Richard (1960-1974) [5 AG F/1021-1034]
Jacques Richard (1959-1974) [5 AG F/1035-1037]
  • Chargés de mission pour les DOM-TOM (1958-1974) [5 AG F/1038-1085]
PARTIE 2
AG/5(F)1086-AG/5(F)/4155
Secrétariat général des Affaires africaines et malgaches et de la Communauté (fonds « Élysée »)
  • Cellule Plantey
  • Affaires institutionnelles (1958-1964) [5 AG F/1086-1206]
Instances communautaires (1958-1964) [5 AG F/1086-1127]
Accession à l'indépendance (1958-1965) [5 AG F/1128-1172]
Activités des chargés de mission (1956-1964) [5 AG F/1173-1206]
  • Affaires internationales (1958-1964) [5 AG F/1207-1211]
  • Affaires judiciaires et juridiques (1958-1963 [5 AG F/1212-1245]
Activités communes de R. Journiac et son équipe (1958-1961) [5 AG F/1212-1215]
Affaires juridiques (1953-1963) [5 AG F/1216-1224]
Affaires judiciaires (1958-1961) [5 AG F/1225-1245]
  • « Cabinet » de Jacques Foccart
  • Secrétaire général (1959-1965) [5 AG F/1246-1251]
  • Conseiller technique (1960-1974) [5 AG F/1252-1264]
  • Chargés de mission (1959-1974) [5 AG F/1265-1286]
Affaires africaines et malgaches (1959-1974) [5 AG F/1265-1283]
DOM-TOM (1962-1972) [5 AG F/1284-1286]
  • Affaires politiques
  • Télégrammes diplomatiques et officiels (1960-1974) [5 AG F/1287-1446]
  • Synthèses diplomatiques (1959-1974) [5 AG F/1447-1635]
  • « Pré carré » (1958-1974) [5 AG F/1636-2123]
Afrique occidentale (1960-1974) [5 AG F/1636-1777]
Guinée-Conakry (1959-1974) [5 AG F/1636-1652]
Mali (1960-1974) [5 AG F/1653-1685]
Mauritanie (1958-1974) [5 AG F/1686-1722]
Sénégal (1958-1974) [5 AG F/1723-1776]
Sécheresse au Sahel (1973) [5 AG F/1777]
Afrique occidentale (1958-1974) [5 AG F/1778-1905]
Conseil de l'Entente (1960-1972) [5 AG F/1778-1781]
Côte d'Ivoire (1958-1974) [5 AG F/1782-1814]
Dahomey (1958-1974) [5 AG F/1815-1838]
Haute-Volta (1958-1974) [5 AG F/1839-1859]
Niger (1958-1974) [5 AG F/1860-1886]
Togo (1958-1974) [5 AG F/1887-1905]
Afrique équatoriale (1958-1974) [5 AG F/1906-2072]
Communauté des anciens membres de l'Afrique équatoriale française (1959-1973) [5 AG F/1906-1909]
Cameroun (1958-1974) [5 AG F/1910-1935]
Centrafrique (1958-1974) [5 AG F/1936-1962]
Congo-Brazzaville (1958-1974) [5 AG F/1963-1995]
Gabon (1958-1974) [5 AG F/1996-2024]
Tchad (1958-1974) [5 AG F/2025-2058]
Subversion (1964-1973) [5 AG F/2059-2072]
Madagascar (1958-1974) [5 AG F/2073-2123]
  • Afrique « hors champ » (1958-1974) [5 AG F/2124-2342]
Afrique francophone et anciennes colonies belges (1958-1974) [5 AG F/2124-2206]
République démocratique du Congo [5 AG F/2124-2168]
Burundi et Rwanda [5 AG F/2169-2191]
Élargissement de la politique du « pré carré » [5 AG F/2192-2206]
Afrique anglophone et anciennes colonies britanniques (1959-1974) [5 AG F/2207-2315]
Politique post-coloniale britannique (1959-1971) [5 AG F/2207-2208]
Afrique occidentale anglophone (1960-1974) [5 AG F/2209-2255]
Afrique orientale anglophone (1959-1974) [5 AG F/2256-2281]
Afrique australe anglophone (1960-1974) [5 AG F/2282-2305]
Océan Indien anglophone (1960-1974) [5 AG F/2306-2315]
Afrique lusophone et colonies portugaises (1960-1974) [5 AG F/2316-2323]
Afrique hispanophone et colonies espagnoles (1967-1974) [5 AG F/2324-2326]
Corne de l'Afrique (1960-1974) [5 AG F/2327-2342]
  • Aires hors d'Afrique subsaharienne (1959-1974) [5 AG F/2343-2436]
Afrique du Nord et Moyen-Orient (1959-1974) [5 AG F/2343-2375]
Amérique (1960-1974) [5 AG F/2376-2403]
Europe (1960-1974) [5 AG F/2404-2434]
Océanie (1964-1971) [5 AG F/2435-2436]
  • Organisations internationales (1958-1974) [5 AG F/2437-2591]
Organisation des Nations unies (1958-1974) [5 AG F/2437-2495]
Organes centraux (1958-1974) [5 AG F/2437-2475]
Institutions dépendant de l'ONU (1958-1974) [5 AG F/2476-2495]
Organisations intercontinentales (1961-1974) [5 AG F/2496-2507]
Organisations africaines (1958-1974) [5 AG F/2508-2556]
Commission de coopération technique en Afrique au sud du Sahara (1959-1964) [5 AG F/2508]
Organisation de l'Unité africaine (1958-1974) [5 AG F/2509-2530]
Organisation africaine et malgache du groupe francophone (1960-1974) [5 AG F/2531-2553]
Organisations régionales (1959-1971) [5 AG F/2554-2556]
Communauté économique européenne (1960-1974) [5 AG F/2557-2587]
Conférences et organisations non gouvernementales (1959-1971) [5 AG F/2588-2591]
  • Affaires réservées (1958-1974) [5 AG F/2592-2640]
Communauté (1960-1968) [5 AG F/2592-2595]
Renseignement (1959-1974) [5 AG F/2596-2628]
Relations avec les services de renseignement (1960-1973) [5 AG F/2596-2606]
Surveillance politique (1959-1974) [5 AG F/2607-2628]
Enquêtes et missions particulières (1958-1971) [5 AG F/2629-2640]
  • Affaires militaires
  • Présidence du général de Gaulle (1959-1969) [5 AG F/2641-2695]
Officiers de l'état-major particulier (1959-1969) [5 AG F/2641-2672]
Chargés de mission civils (1960-1969) [5 AG F/2673-2695]
  • Présidence de Georges Pompidou (1969-1974) [5 AG F/2696-2769]
  • Affaires économiques et financières
  • Mission de Jean Mialet (1958-1968) [5 AG F/2770-2826]
Communauté et indépendance (1958-1962) [5 AG F/2770-2786]
Dossiers clos en 1962 (1960-1962) [5 AG F/2787-2809]
Activités d'influence économique (1959-1968) [5 AG F/2810-2826]
  • Mission économique et financière (1958-1974) [5 AG F/2827-3041]
Orientation générale (1958-1974) [5 AG F/2827-2868]
Mission de J.-P. Hadengue (1958-1966) [5 AG F/2827-2853]
Mission de G. Barrère (1966-1974) [5 AG F/2854-2868]
Politique financière du franc CFA (1959-1973) [5 AG F/2869-2909]
Grands secteurs d'activités économiques (1958-1974) [5 AG F/2910-2971]
Grands produits (1958-1973) [5 AG F/2910-2936]
Matières premières stratégiques (1959-1974) [5 AG F/2937-2951]
Télécommunications et transports (1959-1973) [5 AG F/2952-2969]
Tourisme (1960-1968) [5 AG F/2970-2971]
Relations bilatérales (1959-1973) [5 AG F/2972-3041]
« Pré carré » (1959-1973) [5 AG F/2972-3036]
Afrique « hors champ » (1960-1972) [5 AG F/3037-3041]
  • Coopération
  • Coopération générale (1958-1974) [5 AG F/3042-3249]
Fonds d'aide et de coopération (1960-1974) [5 AG F/3042-3147]
Assistance technique en personnel (1958-1974) [5 AG F/3148-3180]
Synthèses des missions d'aide et de coopération (1966-1974) [5 AG F/3181-3210]
Politiques de développement (1959-1974) [5 AG F/3211-3224]
Réformes de la politique d'aide et de coopération (1959-1973) [5 AG F/3225-3243]
Expatriés (1960-1974) [5 AG F/3244-3249]
  • Coopération technique (1959-1974) [5 AG F/3250-3404]
Affaires judiciaires et juridiques (1959-1973) [5 AG F/3250-3274]
Affaires culturelles, scientifiques et techniques (1959-1974) [5 AG F/3275-3379]
Francophonie (1961-1974) [5 AG F/3275-3285]
Enseignement et enseignement supérieur (1959-1974) [5 AG F/2386-3340]
Action culturelle (1960-1974) [5 AG F/3341-3352]
Jeunesse et sport (1960-1974) [5 AG F/3353-3358]
Information et médias (1960-1974) [5 AG F/3359-3375]
Vie associative franco-africaine (1960-1974) [5 AG F/3376-3379]
Affaires sociales (1960-1974) [5 AG F/3380-3404]
Affaires générales (1960-1974) [5 AG F/3380-3391]
Relations bilatérales (1960-1974) [5 AG F/3392-3400]
Anciens combattants (1960-1974) [5 AG F/3401-3404]
  • Départements et territoires d'outre-mer
Télégrammes officiels (1962-1969) [5 AG F/3405-3419]
Synthèses officielles (1963-1973) [5 AG F/3420-3438]
Politiques de développement (1958-1974) [5 AG F/3439-3490]
Départements d'outre-mer (1960-1974) [5 AG F/3491-3518]
Affaires politiques (1962-1974) [5 AG F/3491-3515]
Antilles (1963-1970) [5 AG F/3491-3502]
Guyane (1962-1974) [5 AG F/3503-3508]
Réunion (1962-1973) [5 AG F/3509-3515]
Affaires militaires communes (1960-1972) [5 AG F/3516-3518]
Territoires d'outre-mer (1959-1974) [5 AG F/3519-3573]
Saint-Pierre-et-Miquelon (1961-1970) [5 AG F/3574-3521]
Océan Indien (1959-1974) [5 AG F/3522-3573]
Comores (1959-1974) [5 AG F/3522-3529]
Côte française des Somalis [CFS] et Territoire français des Afars et des Issas (1959-1974) [5 AG F/3530-3541]
Océans Austral et Pacifique (1959-1974) [5 AG F/3542-3573]
Nouvelle-Calédonie (1962-1973) [5 AG F/3542-3558]
Polynésie française (1961-1973) [5 AG F/3559-3565]
Nouvelles-Hébrides (1960-1974) [5 AG F/3566-3568]
Terres australes et antarctiques françaises (1959-1972) [5 AG F/3569-3571]
Wallis-et-Futuna (1960-1969) [5 AG F/3572-3573]
  • Services du secrétariat général
  • Protocole (1958-1974) [5 AG F/3574-3743]
Visites et voyages officiels (1959-1974) [5 AG F/3574-3636]
Voyages officiels du Président français en Afrique (1959-1973) [5 AG F/3574-3600]
Visites officielles de chefs d'État africains en France (1961-1972) [5 AG F/3601-3620]
Voyages de personnalités (1960-1974) [5 AG F/3621-3636]
Correspondance officielle (1960-1974) [5 AG F/3637-3649]
Cérémonies et réceptions (1959-1974) [5 AG F/3650-3685]
Documentation (1958-1974) [5 AG F/3686-3731]
Information institutionnelle et administrative (1958-1974) [5 AG F/3686-3721]
Dossiers d'activités du service du protocole (1960-1974) [5 AG F / 3722-3731]
Relations parlementaires (1959-1974) [5 AG F/3732-3743]
  • Bureau de documentation et de presse (1944-1974) [5 AG F/3744-3889]
Fonctionnement (1958-1974) [5 AG F/3744-3765]
Presse relative aux présidents de la République (1944-1974) [5 AG F/3766-3784]
Presse relative à J. Foccart (1962-1974) [5 AG F/3785-3808]
Activités et production (1959-1974) [5 AG F/3809-3852]
Documentation (1958-1974) [5 AG F/3853-3889]
  • Service administratif et financier (1958-1975) [5 AG F/3890-4072]
Fonctionnement et organisation (1959-1975) [5 AG F/3890-3921]
Affaires financières (1959-1974) [5 AG F/3922-4027]
Comptabilité (1959-1974) [5 AG F/3922-4004]
Régie d'avances (1959-1974) [5 AG F/4005-4027]
Personnel et ressources humaines (1958-1974) [5 AG F/4028-4072]
Dossiers du personnel (1959-1974) [5 AG F/4028-4044]
Effectifs et situation administrative des agents (1958-1974) [5 AG F/4045-4056]
Rémunérations, pensions et indemnités (1959-1974) [5 AG F/4057-4072]
  • Affaires générales (1958-1974) [5 AG F/4073-4155]
Courrier (1958-1974) [5 AG F/4073-4109]
Correspondance administrative active (1958-1974) [5 AG F/4073-4096]
Correspondance administrative passive (1966-1974) [5 AG F/4097-4109]
Logistique (1953-1974) [5 AG F/4110-4146]
Organisation du secrétariat général (1959-1974) [5 AG F/4110-4119]
Documentation (1958-1974) [5 AG F/4120-4131]
Archivage (1953-1970) [5 AG F/4132-4146]
Période intérimaire et liquidation du secrétariat général (avril-juin 1974) [5 AG F / 4147-4155]
III. LISTE DES SIGLES UTILISES.
AAFTAM Association pour l'accueil et la formation des travailleurs africains et malgaches
ACCT Agence de coopération culturelle et technique
ACI Agence congolaise de l'information
ACNA Association des chrétiens nord-africains
ADP Agence de diffusion de presse
AEC Association des étudiants congolais
AECIF Association des étudiants de Côte d'Ivoire en France
AEDF Association des étudiants dahoméens en France
AEF Afrique équatoriale française
AEGF Association des étudiants guinéens en France
AEOM Association des étudiants d'origine malgache
AESF Association des étudiants sénégalais en France
AESMF Association des étudiants et stagiaires maliens en France
AESNF Association des étudiants et stagiaires nigériens en France
AESTF Association des étudiants et stagiaires togolais en France
AETF Association des étudiants tchadiens en France
AEVF Association des étudiants voltaïques en France
AFASPA Association française d'amitié et de solidarité avec les peuples d'Afrique
AFP Agence France-Presse
AGEG Association générale des étudiants gabonais
AGI Agence gabonaise d'information
AGIP Agence d'illustration pour la presse
AIAT Association internationale pour le développement économique et l'aide technique
AID Agency for International Development [Agence de coopération des États-Unis]
AIESEC Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales
AKFM Antoko'ny Kongresi'ny Fahaleovantenan'i Madagasikara [parti du Congrès de l'indépendance de Madagascar]
AMT Assistance militaire technique
ANERIM Association nationale des étudiants de la République islamique de Mauritanie
ANOM Archives nationales d'outre-mer
ANPE Agence nationale pour l'emploi
ANS Archives nationales du Sénégal
ANSOM Archives nationales, section outre-mer
AOF Afrique occidentale française
ASATOM Association pour les stages et l'accueil des techniciens d'outre-mer
ASECNA Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar
ASTEF Association pour l'organisation des stages de techniciens étrangers dans l'industrie française
AUDECAM Association universitaire de développement de l'enseignement et de la culture en Afrique et Madagascar
AUPELF Association des universités partiellement ou entièrement de langue française
BAD Banque africaine de développement
BAT Bureau d'assistance technique
BCEAC Banque centrale des États d'Afrique centrale
BCEAO Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest
BCEOM Bureau central d'études pour les équipements outre-mer
BCR Bureau de centralisation du renseignement [service de renseignement malgache]
BCRA Bureau central de renseignement et d'action
BCSR Bureau de centralisation et de synthèse du renseignement
BDG Bloc démocratique gabonais
BDP Bureau de documentation et de presse (secrétariat général des Affaires africaines et malgaches)
BDPA Bureau de développement de la production agricole
BEPTOM Bureau d'études des postes et télécommunications outre-mer
BfV Bundesamt für Verfassungsschutz [service fédéral de protection de la constitution de la République fédérale d'Allemagne]
BIA Bureau d'investissement en Afrique
BIRD Banque internationale pour la Reconstruction et le Développement
BIT Bureau international du Travail
BRGM Bureau de recherches géologiques et minières
BSI Brigade spéciale d'intervention [unité d'intervention tchadienne]
BUMIDOM Bureau pour le développement des migrations dans les départements d'outre-mer
CADN Centre des archives diplomatiques de Nantes [ministère des Affaires étrangères]
CAFRAD Centre africain de recherches administratives pour le développement
CAM-AIR Cameroon-Airlines
CANAC Comité d'action des associations nationales d'Anciens Combattants
CAOM Centre des archives d'outre-mer
CAPA Compagnie africaine des produits alimentaires
CAT Confédération autonome du travail
CATC Conférence africaine des travailleurs croyants
CCCE Caisse centrale de coopération économique
CCER Centre de coordination et d'exploitation du renseignement [service de renseignement tchadien]
CCTA Commission de coopération technique en Afrique au sud du Sahara
CDR Comité de défense de la République
CEA Commissariat à l'énergie atomique
CEAN Centre d'études de l'Afrique noire [CNRS]
CEAO Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest
CEDDIMOM Centre de documentation et de diffusion des industries des mines et de l'énergie d'outre-mer
CEDIMOM Centre européen pour le développement industriel et la mise en valeur de l'outre-mer
CEDOC Centre de documentation [service de renseignement gabonais]
CEE Communauté économique européenne
CEEMAT Centre d'études et d'expérimentation du machinisme agricole tropical
CEGD Centre d'études géologiques et de développement
CEMA Chef d'état-major aux armées
CEP Compagnie d'exploitation pétrolière
CEPEEF Centre pour l'expansion économique française
CFA Franc des communautés françaises d'Afrique
CFAO Compagnie française d'Afrique de l'Ouest
CFDT Confédération française démocratique du travail
CFS Côte française des Somalis [Djibouti]
CFT Confédération française du travail
CGC Confédération générale des cadres
CGES Compagnie générale des eaux du Sénégal
CGOT Compagnie générale des oléagineux tropicaux
CGSI Confédération générale des syndicats indépendants
CGT Confédération générale du travail
CHEAM Centre des hautes études sur l'Afrique et l'Asie modernes
CIA Central Intelligence Agency [agence de renseignement des États-Unis]
CIEEMG Commission interministérielle pour l’étude de l’exportation de matériel de guerre
CIEPES Centre d'information, d'étude et de promotion économique et sociale
CIR Comité interministériel du renseignement
CIRAD Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement
CMIDOM Centre militaire d'information et de documentation sur l'outre-mer
CMISOM Centre militaire d'information et de spécialisation pour l'outre-mer
CMLN Comité militaire de Libération nationale (Mali)
CNES Centre national d'études spatiales
CNPF Conseil national du patronat français
CNR Comité national de la Révolution [Congo-Brazzaville]
CNUCED Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement
CODER Commission de développement économique régional
COFIMPAC Compagnie financière, industrielle et minière du Pacifique
COMILOG Compagnie minière de l'Ogooué [Gabon]
COMUF Compagnie des mines d'uranium de Franceville [Gabon]
CONACO Convention nationale congolaise [Congo-Kinshasa]
COPEFA Compagne des pétroles France-Afrique
COTAM Commandement du transport aérien militaire
CPP Convention People's Party [Ghana]
CRA Centre de renseignement avancé [renseignement militaire français outre-mer]
CRFOM Caisse de retraite de la France d'outre-mer
CTAT Centre technique d'agronomie tropicale
CTFT Centre technique forestier tropical
DAEC Direction des affaires extérieures et de la coopération [au sein de l’ORTF]
DAM Direction Afrique-Madagascar [au ministère des Affaires étrangères]
DAOTEX Dahomey-textile
DCRG Direction centrale des Renseignements généraux
DDA Direction départementale de l'agriculture
DDE Direction départementale de l'équipement
DGC Délégation du gouvernement des Comores
DGEP Direction générale Exploitation et Production
DGER Direction générale des études et de la recherche
DOM Départements d'outre-mer
DPAEF Délégation parisienne de l'Afrique équatoriale française
DPCT Délégation parisienne du Cameroun et du Togo
DST Direction de la surveillance du territoire
ECA Établissement cinématographique aux Armées
ECOSOC Economic and Social Council [Conseil économique et social de l'ONU]
EDF Électricité de France
EEOA Compagnie des eaux et électricité de l'Ouest africain
EFORTDOM École de formation des officiers du régime transitoire des troupes de marine
EHESS École des hautes études en sciences sociales
EMAT État-major de l'armée de Terre
EMC Entreprise minière chimique
EMGDN État-major général de la Défense nationale
EMP État-major particulier
ENA École nationale d'administration
ENFOM École nationale de la France d'outre-mer [ancienne École coloniale]
ENS École normale supérieure
ERAP Entreprise de recherches et d'activités pétrolières
ERES Études et recherches économiques et sociales
ESSEC École supérieure des sciences économiques et commerciales
FAC Fonds d'aide et de coopération
FAMA Fondation pour l'assistance mutuelle en Afrique au sud du Sahara
FAO Food and Agriculture Organization [organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture]
FDS Fédération démocrate socialiste
FED Fonds européen de développement
FEDOM Fédération des entreprises d'outre-mer
FEANF Fédération des étudiants d'Afrique noire en France
FFA Forces françaises en Allemagne
FFI Forces françaises de l'Intérieur
FFL Forces françaises libres
FGDS Fédération de la gauche démocrate et socialiste
FIDES Fonds d'investissement pour le développement économique et social
FIDOM Fonds d'investissement des départements d'outre-mer
FJAR Front de la jeunesse autonomiste réunionnaise
FLN Front de Libération nationale
FLNG Front de Libération de la Guinée
FLT Front de Libération du Tchad
FMI Fonds monétaire international
FNPF Fédération nationale de la presse française
FNSEA Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles
FO Force ouvrière
FOM France d'outre-mer (nouveau nom du ministère des Colonies]
Frolinat Front de libération nationale du Tchad
FRIA Compagnie internationale pour la production de l'alumine
FUD Front uni de l'organisation démocratique des travailleurs et des jeunes [Dahomey]
GAD Groupement d'aide et de développement
GATT General Agreement on Tariffs and Trade [Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce]
GEC Groupe d'étude communiste
GERDAT Groupement d'études et de recherches pour le développement de l'agronomie tropicale
GPRF Gouvernement provisoire de la République française
IAEA International Atomic Energy Agency [Agence internationale de l'énergie atomique]
IATA International Aerian Transport Association [Association internationale de transport aérien]
IDATEX Industrie dahoméenne de textile
IDEF Institut international de droit d'expression et d'inspiration françaises
IFAC Institut français de recherches fruitières outre-mer
IFOP Institut français d'opinion publique
IGN Institut géographique national
IGRANTE Institut de gestion de retraite des agents non titulaires de l'État
IHEDN Institut des hautes études de la Défense nationale
IHEOM Institut des hautes études de l'outre-mer
INADES Institut africain pour le développement économique et social
INCIDI Institut international des civilisations différentes
INTELSAT Consortium international de télécommunications par satellite
IPACTE Institut de prévoyance des agents contractuels et temporaires de l'État
IRAT Institut de recherches agronomiques tropicales et des cultures vivrières
IRCA Institut de recherche sur le caoutchouc en Afrique
IRCANTEC Institut de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'État
IRCT Institut de recherches du coton et des textiles exotiques
IRD Institut de recherche pour le développement [ex-ORSTOM]
IRFED Institut international de recherche et de formation en vue du Développement harmonisé
IRHO Institut de recherche pour les huiles et oléagineux
ITA Institut de transport aérien
ITEMA Industrie textile malien
IVOTEX Ivoire-textile
KIPA Agence catholique internationale d'information de Fribourg [Katholische internationale Presseagentur]
JCLT Association Jeunesse, culture, loisirs et techniques
MAC Mission d'aide et de coopération
MEDAC Mouvement de l'évolution démocratique de l'Afrique centrale
MEDALSA Zone stratégique de Méditerranée-Algérie-Sahara
MESAN Mouvement pour l'émancipation sociale de l'Afrique noire
MGAP Mouvement gabonais d'action populaire
MICUMA Mines de cuivre de Mauritanie
MIFERMA Mines de fer de Mauritanie
MISPROCO Mission prophétique congolaise
MLG Mouvement de Libération de la Guinée
MLN Mouvement de Libération nationale
MNA Mouvement national algérien
MNR Mouvement national de la Révolution
MNRCS Mouvement national pour la Révolution culturelle et sociale [Tchad]
Molinaco Mouvement de libération nationale pour les Comores
MONIMA Mouvement national pour l'indépendance de Madagascar
MRA Mission pour la réforme administrative
MRP Mouvement républicain populaire
OACI Organisation de l'aviation civile internationale
OAMCE Organisation africaine et malgache de coopération économique
OAS Organisation de l'armée secrète
OCAM Organisation commune africaine et malgache
OCAU Office de coopération et d'accueil universitaire
OCCGE Organisation de coordination et de coopération pour la lutte contre les grandes endémies
OCDE Organisation de coopération et de développement économique
OCDN Organisation commune daho-nigérienne pour les chemins de fer et les transports
OCEAC Organisation de coordination et de coopération pour la lutte contre les grandes endémies en Afrique centrale
OCORA Office de coopération radiophonique
OCRS Organisation commune des régions sahariennes
OERS Organisation des États riverains du fleuve Sénégal
OFEROM Office central des chemins de fer outre-mer
OIAA Organisation islamique afro-asiatique
OIC Organisation interafricaine du café
OIETA Office inter-États du tourisme africain
OIT Organisation internationale du travail
OMCI Organisation maritime consultative intergouvernementale
OMM Organisation mondiale météorologique
OMS Organisation mondiale de la santé
ONU Organisation des Nations unies
OPEP Organisation des pays exportateurs de pétrole
ORSTOM Office de recherche scientifique et technique outre-mer
ORTF Office de radiodiffusion-télévision française
OSPAA Organisation de solidarité des peuples d'Afrique et d'Asie
OSPAAAL Organisation de solidarité des peuples d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine
OTAN Organisation du traité de l'Atlantique Nord
OTC Organisation technico-commerciale des marchés africains
OUA Organisation de l'Unité africaine
PAFMECA Pan-African Freedom Movement of East and Central Africa [mouvement panafricain pour la liberté de l'Afrique de l'Est, du centre et du Sud]
PC Parti communiste
PCF Parti communiste français
PDCI-RDA Parti démocratique de Côte d'Ivoire – Rassemblement démocratique africain
PDG Parti démocratique gabonais
PDU Parti dahoméen pour l'Unité
PJ Police judiciaire
PME Petites et moyennes entreprises
PNUD Programme des Nations unies pour le développement
PPN-RDA Parti progressiste nigérien – Rassemblement démocratique africain
PPT-RDA Parti progressiste tchadien – Rassemblement démocratique africain
PRA Parti du Regroupement africain
PROHUZA Centre d'études et d'informations des problèmes humains dans les zones arides
PSD Parti social démocrate [Madagascar]
PSU Parti socialiste unifié
PTOM Pays et territoires d'outre-mer
PTT Postes, télégraphes et téléphones
PUNGA Parti de l'unité gabonaise
PVD Pays en voie de développement
RAFAM Rassemblement francophone africano-malgache
RAU République arabe unie [Égypte nassérienne]
RDA Rassemblement démocratique africain
RDA République démocratique d’Allemagne
REC Régiment étranger de cavalerie
REI Régiment étranger d'infanterie
REP Régiment étranger parachutiste
RFA République fédérale d'Allemagne
RICM Régiment d'infanterie chars de marine
RG Renseignements généraux
RPF Rassemblement du peuple français
RPR Rassemblement pour la République
RPT Rassemblement du peuple togolais
RTF Radiodiffusion-Télévision française
SA Service Action
SAC Service d'action civique
SADEC Société africaine d'études et de construction
SAFER Société d'aménagement foncier et d'établissement rural
SAFREX Société africaine d'exploitation pétrolière [Elf-Nigeria]
SAR Société d'aménagement régional
SATEC Société d'assistance technique et de crédit social outre-mer
SCEBT Société civile d'études du Bangui-Tchad [projet de chemin de fer]
SCET Société centrale pour l'équipement du territoire
SCTIP Service de coopération technique international de la police
SDECE Service de documentation extérieure et de contre-espionnage
SEDES Société d'études pour le développement économique et social
SEDOC Service de documentation [service de renseignement camerounais]
SELAF Société pour l'étude des langues africaines
SER Service d'études et de renseignement (ministère des DOM-TOM)
SEREC Secrétariat d'État chargé des Relations avec les États de la Communauté
SEREPCA Société d’études et de recherches pétrolières au Cameroun
SFIO Section française de l'Internationale ouvrière
SGCI Secrétariat général du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne
SGDN Secrétariat général de la Défense nationale
SGDN-CER Secrétariat général de la Défense nationale – Centre d'exploitation du renseignement
SICA-ASSOBAG Société civile d'intérêt collectif agricole – Association bananière guadeloupéenne
SICLI Secours immédiat contre l'incendie
SIMCA Société industrielle de mécanique et de carrosserie automobile
SLN Société Le Nickel
SMIG Salaire minimum interprofessionnel garanti
SMUH Secrétariat des missions d'urbanisme et d'habitat
SNCF Société nationale des chemins de fer
SOCOTEL Société de contrôle technique et d'expertise de construction
SODAFE Société pour le développement de l'Afrique équatoriale
SOFRELEC Société française d'études et de réalisations d'équipements électriques
SOFRES Société française d'enquêtes par sondages
SOMAP Société mauritanienne d’armement et de pêche
SORAFOM Société de radiodiffusion de la France d'outre-mer
SORPF Service d'ordre du RPF
SOTEXIM Société togolaise d'import-export
SPAFE Société pétrolière de l'Afrique française équatoriale
SPM Société des pétroles de Madagascar
SPS Société des pétroles du Sénégal
SSDNA Service de sécurité de la Défense nationale
SSEC Service de sécurité extérieure de la Communauté
SUNFED Special United Nations Fund for Economic Development [Fonds spécial des Nations unies pour le développement économique]
TAAF Terres australes et antarctiques françaises
TFAI Territoire français des Afars et des Issas
TOM Territoires d'outre-mer
UAIA Union des agences d'information africaine
UAM Union africaine et malgache
UAMCE Union africaine et malgache de coopération économique
UCTF Union culturelle et technique de langue française
UDCA Union de défense des commerçants et des artisans
UDECMA Union des démocrates chrétiens de Madagascar
UDR Union des démocrates pour la République
UD-RDA Union démocratique – Rassemblement démocratique africain [Haute-Volta]
UDT Union démocratique du travail
UD-Ve Union des démocrates pour la Ve République
UDEAC Union douanière et économique de l'Afrique centrale
UDEAO Union douanière des États d'Afrique de l'Ouest
UECA Union des étudiants catholiques africains
UED Union des étudiants de Dakar
UEO Union européenne occidentale
UFACEF Unions fraternelles des Anciens Combattants d'expression française
UFF Union et fraternité françaises
UGC Union générale cinématographique
UGEAO Union générale des étudiants d'Afrique de l'Ouest
UGEED Union générale des étudiants et élèves dahoméens
UGTAN Union générale des travailleurs de l'Afrique noire
UIT Union internationale des télécommunications
UJP Union des jeunes pour le progrès
UJT Union de la jeunesse tchadienne
UNC Union nationale camerounaise
UNEC Union nationale des étudiants centrafricains
UNECI Union nationale des étudiants de Côte d'Ivoire
UNERIM Union nationale des étudiants de la République islamique de Mauritanie
UNEK Union nationale des étudiants du Kamerun
UNESCO United Nations educational scientific and cultural Organisation
UNET Union nationale des étudiants togolais
UNI Union nationale interuniversitaire
UNICEF United Nations Children's Fund [Fonds des Nations unies pour l'enfance]
UNITAR Institut des Nations unies pour la formation et la recherche
UNR Union pour la nouvelle République
UNT Union nationale tchadienne
UPANG Union privée pour l'aide à l'action nationale du général de Gaulle
UPC Union des populations du Cameroun
UPS Union progressiste sénégalaise
URAC Union des Républiques d'Afrique centrale
URSS Union des Républiques socialistes soviétiques
URSSAF Unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales
URTNA Union des radiodiffusions et télévisions nationales africaines
US-RDA Union soudanaise – Rassemblement démocratique africain
UTA Union des transports aériens
VO Voyages officiels
ZOM Zone outre-mer
ZSAC Zone stratégique d'Afrique centrale
ZSOI Zone stratégique de l'océan Indien

Cote :

AG/5(F)/1- AG/5(F)/4155

Publication :

Archives nationales
2015
Pierrefitte-sur-Seine

Informations sur l'acquisition :

Remise sous protocole.

Conditions d'accès :

Selon le protocole de remise, le fonds est soumis à un délai de 50 ans de non communicabilité à compter de la date du document.

Conditions d'utilisation :

Selon le protocole de remise, le fonds est soumis à un délai de 50 ans de non communicabilité à compter de la date du document.

Description physique :

Importance matérielle :
400 m.l. (4155 articles)

Ressources complémentaires :

Archives nationales [Arch. nat.]
Union française
Présidence de l'Union française sous Vincent Auriol et René Coty (4 AG et 552 AP). Voir notamment le Haut Conseil de l'Union française (4 AG 518-577).
Assemblée de l'Union française (C//16110 à C//16855).
Présidence de la République
  • Présidences du général de Gaulle (5 AG 1) et de Georges Pompidou (5 AG 2).
Le fonds Foccart est en réalité partie intégrante de ces deux fonds : il convient de considérer que, en l'absence de protocole de remise pour les archives de l'Élysée avant 1974, les archives du secrétariat général des Affaires africaines et malgaches ont été versées de manière distincte des autres services de l'Élysée. La principale particularité archivistique, justifiant la conservation en 5 AG F de ces archives, réside dans l'absence de rupture réelle en 1969, à la différence de tous les autres services de l'Élysée.
  • Présidence de Valéry Giscard d'Estaing (5 AG 3).
Les archives de René Journiac constituent la suite immédiate des archives Foccart. Elles se composent de deux principaux ensembles : ses dossiers d'activité en qualité de conseiller technique au secrétariat général des Affaires africaines et malgaches (5 AG 3/1170-1187) et ses dossiers de conseiller pour l'Afrique et les DOM-TOM de Valéry Giscard d'Estaing (5 AG 3/1124-1169 et 1188-1501).
  • Présidence de François Mitterrand (5 AG 4).
Voir notamment, au sein de la cellule Afrique, les archives de Guy Penne (5 AG 4/GP/1-130) et Jean-Christophe Mitterrand (5 AG 4/JCM/1-50). Ces deux conseillers ont été les interlocuteurs privilégiés de Jacques Foccart lorsque, à la faveur de la seconde cohabitation (1986-1988), il est devenu conseiller Afrique de Jacques Chirac à Matignon.
  • Présidence de Jacques Chirac (5 AG 5).
Voir notamment pour le premier mandat (1995-2002) les archives de Michel Dupuch (5 AG 5/MD/1-290), responsable de la cellule Afrique officielle, alors que Jacques Foccart est désigné, avec Fernand Wibaux, représentant personnel du Président auprès de ses homologues africains.
Ministère de l'Intérieur
La collecte des archives de cabinet reste, pour la période gaulliste, très inégale. En revanche, les fonds des Renseignements généraux (RG) et du Service de coopération technique internationale de police (SCTIP) constituent un complément direct de l'information politique de Jacques Foccart. Pour les RG, les références ont pu être structurées en suivant l'organigramme du service ; il convient également de compléter cet état des sources par les dossiers des RG (fichier central de la police générale) conservées dans la sous-série F 7 pour les années quarante et cinquante. Pour le SCTIP, les instruments de recherche ne permettent pas cette présentation. Il convient de souligner que les versements de ces services embrassent une période très large : des années quarante aux années deux mille pour les RG et de la création du service en 1959 aux années quatre-vingt-dix pour le SCTIP. Ces références archivistiques restent indicatives et non exhaustives.
  • Cabinet du ministre.
Christian Fouchet, ministre de 1967 à 1968 (versement 19770121).
Raymond Marcellin, ministre de 1968 à 1974 (versements 19800273 et 19810075).
  • Direction centrale des Renseignements généraux [DCRG].
Sous-direction des affaires administratives.
Section documentation, personnalités (versements 19800280, 19810440, 19820605, 19830179, 19830593, 19850085, 19850250, 19860279, 19870717, 19950008, 19970321, 19980056, 20000021, 20000388, 20010525, 20030515, 20040455, 20050137, 20060012, 20070670).
Sous-direction de l'information générale.
Section affaires politiques et sondages (versements 19890464, 19910695, 19910793, 19920032, 19960325, 19970320, 19980001, 19990012, 20000182).
Sous-direction de la recherche.
Section étrangers et minorités (versements 19850087, 19870623, 19870717).
Section DOM-TOM (versement 20000023).
Section contestations et violence (versement 20070237).
  • Direction du Service de coopération technique internationale de la police [SCTIP] (versements 19860146, 19860280, 19910609, 19910693, 19910790, 19920033, 19920232, 19930450, 19940023, 19950157, 19960056, 19960183, 19970062, 19970135, 19980293, 20060592).
Ministère des DOM-TOM
La période du secrétariat général des Affaires africaines et malgaches correspond à une phase de restructuration fondamentale du ministère de l'Outre-mer. Sur les cendres du ministère de la France d'outre-mer, liquidé officiellement en janvier 1959, est créé le ministère des DOM-TOM, rebaptisé dès 1974 ministère de l'Outre-mer. Cette période de réorganisation est achevée en 1979 par la création des deux directions historiques du ministère (affaires administratives, politiques et financières et affaires économiques, sociales et culturelles). En conséquence, les collectes pour les décennies soixante et soixante-dix ont été effectuées pour l'essentiel dans la première partie des années quatre-vingt-dix (notamment en 1994), avec les conséquences archivistiques que cela suppose.
La présentation ci-dessous, sans se prétendre exhaustive, essaie de présenter les principales références archivistiques en suivant l'organigramme du ministère des DOM-TOM (1959-1974), structuré autour du cabinet militaire (dont l'importance mérite d'être tout particulièrement soulignée)1, de la direction des DOM et de la direction des TOM.
Fonds en cours de classement.
  • Cabinet du ministre.
Généralités (versement 19940391).
Conseillers techniques (versement 19940388). Voir notamment les articles 39 à 43 ayant trait à la réforme régionale dans les DOM.
Dossiers d'affaires thématiques (versement 20070548). Voir notamment les articles 16 à 18 ayant trait aux incidents de Djibouti en 1966.
  • Cabinet militaire.
Affaires générales (versements 19940390, 19940673 et 19950521).
Section études et renseignements [SER] (versement 19940390).
Dossiers géographiques (versements 19940673 et 19950521).
  • Direction des DOM.
Affaires politiques (versements 19940180, 19940216, 19940220, 19940382). Voir notamment le versement 19940180 sur les voyages du général de Gaulle dans les DOM entre 1959 et 1966 (art. 9, 260 et 287).
Affaires économiques (versements 19940346 et 19940364).
Service militaire adapté (versement 19980477).
  • Direction des TOM.
Administration générale, affaires politiques (versements 19940160, 19940161, 19940162, 19940163, 19940226, 19940227 et 19990198), relations internationales (versement 19940164).
Saint-Pierre-et-Miquelon (versements 19940169 et 19940216).
Côte française des Somalis (versements 19940163, 19940221, 19940222 et 19940227).
Océan Indien, affaires politiques (versements 19940216 et 19940357).
Pacifique Sud, affaires politiques (versements 19840122, 19840133, 19940165, 19940218, 19940219 et 19950175).
Terres antarctiques et australes françaises (versements 20010098, 20070432 et 20110210).
  • Organes associés.
Bureau pour le développement des migrations dans les DOM [BUMIDOM] (versements 19940429 et 20080699).
Société d'aide technique et de coopération [SATEC] (versement 19950281).
Ministère de la Coopération
Surnommé le « ministère de l'Afrique », le ministère de la Coopération est créé en 1960 à la suite du secrétariat d'État aux Relations avec les États de la Communauté [SEREC] (1959). Jacques Foccart a toute sa vie défendu l'existence de ce ministère autonome contre les appétits des autres ministères – à commencer par le Quai d'Orsay. La forme institutionnelle de la Coopération varie au fil des années et des gouvernements, évoluant de ministère de plein exercice à secrétariat d'État, pour connaître, entre 1973 et 1974, une éphémère disparition au profit du ministère des Affaires étrangères. Ministère clé des relations franco-africaines et de l'aide au développement, le ministère de la Coopération vit de manière relativement autonome : installé au 20 rue Monsieur, à côté du ministère des DOM-TOM rue Oudinot, il se dote de son propre centre de documentation qui gère les archives du ministère. Le ministère de la Coopération ayant été définitivement absorbé par le ministère des Affaires étrangères en 1998, ses archives se partagent entre les Archives nationales (essentiellement jusqu'à la décennie quatre-vingt) et les Archives diplomatiques.
La présentation ci-dessous, sans se prétendre exhaustive, essaie de présenter les principales références archivistiques en suivant les principaux services du ministère, suivant son organisation pour la décennie soixante. Il convient de souligner que, pour ce ministère héritant notamment de la pousuite de politiques publiques de développement amorcées à l'époque coloniale, de nombreux dossiers commencent bien avant 1960.
Fonds en cours de classement.
  • Cabinet du ministre.
Généralités (versement 19920147).
Chargés de mission géographiques (versement 20000137).
  • Direction de la coopération culturelle et technique.
Directeur et collaborateurs (versements 19810216, 19810443, 19810532, 19820311, 19820670, 19820676, 19830453, 19960108 et 20020267).
Radiodiffusion, OCORA et ORTF (versement 19780282).
Sous-direction des actions culturelles, devenue bureau de l'action culturelle du service enseignement, culture, recherche (versements 19810010, 19820680, 19840227, 19860348, 19870145, 19880085, 19930381, 2000138 et 20020264).
Sous-direction de l'enseignement et de la formation, devenue service enseignement, culture, recherche (versements 19820671, 19880085, 19870145, 198707431, 19930442, 19940358 et 20080452).
  • Direction des politiques de développement.
Directeur et collaborateurs (versement 19850496).
Secrétariat des programmes (versements 20080451 et 19960069).
Service des politiques bilatérales : généralités (versements 19850273, 19850497, 19860341 et 19860342), bureau Afrique centrale (versements 19840224, 19850154-19850155 et 19850159), bureau Afrique de l'Ouest (versements 19850146-19850158 et 19850161), bureau Afrique orientale et océan Indien (versements 19850160 et 19850162), bureau Asie-Pacifique (versement 19850163), bureau des affaires européennes et des négociations internationales (versement 19870005).
  • Direction du développement économique.
Sous-direction du développement rural (versements 19810700, 19820672, 19820679, 19830457, 19830459-19830460, 19850099, 19850145, 19850274, 19850364, 19870002, 19870008, 19870432, 19930383-19930385, 19940063, 19940701, 19960071, 19960110, 19990233, 20000232, 20020231, 20020258, 20020261 et 20020272-20020273).
Sous-direction des infrastructures et de l'industrie (versements 19940058 et 19950347).
Sous-direction des affaires économiques internationales (versements 19850144 et 19940059).
Sous-direction des financements (versements 19810385, 19940060, 20020262, 20020265 et 20020268).
  • Organes associés.
Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement [CIRAD] (versements 19940002, 19970037, 20030075, 20050300 et 20080255). Organisme toujours actif, collecte en cours.
Office de coopération et d'accueil universitaire [OCAU] (versements 19800462-19800463, 19800518, 19810012, 19810699, 1993038 et 20010120).
Office de recherche scientifique et technique outre-mer [ORSTOM] (versements 19850022, 19900236, 19980373, 19910260, 19910536, 19980374-19980379, 19980567, 19990379-19990380, 20000425, 20030215, 20050417, 20060117, 20080335, 20080336, 20080446 et 20080448-20080450). Organisme toujours actif sous le nom d'Institut de recherche pour le développement [IRD].
Cour de sûreté de l'État (5 W)
Au lendemain du procès du général Salan (mai 1962), le général de Gaulle dissout le Haut Tribunal militaire et le remplace par la Cour militaire de justice, par l'ordonnance du 1er juin 1962. Celle-ci devient, le 15 juin 1963, la Cour de sûreté de l'État. Sa mission est de juger les crimes et délits portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l'État (espionnage, constitution de bandes armées, terrorisme, activités subversives, etc.) ou portant atteinte à la discipline des armées. C'est dans les archives de cette institution que sont notamment conservés les dossiers d'instruction des procès de l'OAS. La Cour de sûreté de l'État est supprimée par la loi du 4 août 1981.
Fonds en cours de classement.
Office de coopération radiophonique [OCORA]
Créé en 1962, c'est l'organisme spécialisé de la République française chargé d'apporter une assistance technique dans le domaine de la radiodiffusion et de la télévision aux États africains et malgaches. Son activité est placée sous la tutelle du ministère de la Coopération puis du secrétariat d'État aux Affaires étrangères chargé de la Coopération. Elle consiste à étudier, à la demande des États, les plans d’équipement à mettre à la disposition des techniciens au titre de l'assistance technique, à leur fournir des programmes et des informations, ainsi qu’à former des cadres techniques et artistiques. En 1969, l'OCORA quitte les services ministériels de la Coopération pour être absorbé par l'ORTF, dont il devient la direction des affaires extérieures et de la coopération [DAEC].
Fonds en cours de classement. Les cotes présentées ici correspondent à des cotes provisoires.
Secrétariat général (1978/1201-1204, 1207-1210, 1212-1234, 1252 ; 1987/101, 1988/220-228, 235-237, 2000/286-294).
Direction générale (1978/1235-1251, 1255-1280).
Direction technique (1978/1253-1254).
Département de la radio extérieure (1979/1152-1154).
Agence de production, d'information et de documentation [APID] (1975/2361).
Direction des affaires extérieures et la coopération [DAEC] (1980/1822-1828).
Personnalités politiques et collaborateurs de Jacques Foccart (AP et AJ)
Michel Aurillac (365 AP).
Énarque et haut fonctionnaire, il collabore aux travaux constitutionnels de 1958, à la question de l'Algérie, du Sahara et de l'Afrique (1956-1964). Collaborateur de Jacques Chirac et Jacques Foccart pour les affaires africaines dans les années quatre-vingt, il devient ministre de la Coopération (1986-1988) et s'engage très activement dans le Club-89.
Édouard Balladur (543 AP).
Proche collaborateur de Georges Pompidou, il est secrétaire général adjoint (1969-1973) et secrétaire général (1973-1974) de la présidence de la République.
Guy Bernède (28 AR).
Il est responsable, de 1962 à 1968, de la création des télévisions en Afrique subsaharienne francophone à l'Office français de coopération radiophonique [OCORA].
Henri Brunel (114 AJ).
Résistant déporté, il est photographe accrédité de la présidence de la République sous les mandats du général de Gaulle.
René Brouillet (110 AJ).
Condisciple et ami de Georges Pompidou à l'École normale supérieure [ENS] qu'il introduit en septembre 1944 au cabinet du général de Gaulle dont il est directeur adjoint, il est secrétaire général des affaires algériennes (1958-1959) et directeur du cabinet du général de Gaulle (1959-1961), avant de devenir ambassadeur de France au Vatican (1964-1974).
René Capitant (645 AP).
Résistant, animateur du RPF, député gaulliste et Garde des sceaux (1968-1969), il est un des partisans du référendum de 1969. Il incarne le gaullisme de gauche.
Michel Debré (98 AJ).
Résistant, « baron » du gaullisme, activiste anti-IVe République et figure de la défense de l'Algérie française à la fin des années cinquante, il est l'un des pères de la Constitution de 1958 et le premier chef de gouvernement gaulliste. Après 1962, il poursuit sa carrière ministérielle (Défense nationale, Affaires étrangères, Finances). Il est également l'homme politique fort de la Réunion.
Jean Donnedieu de Vabres (539 AP).
Résistant, juge au procès de Nuremberg, il est le directeur de cabinet de Pierre Guillaumat (1958-1962), de Georges Pompidou à Matignon (1962) puis secrétaire général du Gouvernement (1964-1974).
Jacques Foccart (113 AJ).
Archives qui n'appartiennent pas au programme de collecte élyséen.
Christian Fouchet (97 AJ).
Résistant et député gaulliste, il est notamment ministre de l'Intérieur en Mai 68.
Martial de La Fournière (101 AJ).
Camarade de l'ENFOM et collaborateur de Pierre Messmer dans les colonies (en Asie et en Afrique subsaharienne), il devient après 1960 conseiller technique de Pierre Messmer, ministre de la Défense, et de Jacques Chaban-Delmas, président de l'Assemblée nationale et maire de Bordeaux. De 1960 à 1969, il fait officieusement fonction de conseiller pour les affaires africaines des deux hommes.
André Holleaux (548 AP).
Directeur de cabinet d'Edmond Michelet, ministre de la Justice. Voir Centre Edmond-Michelet.
Michel Jobert (98 AJ).
Proche collaborateur de Georges Pompidou, il est secrétaire général de la présidence de la République (1969-1973) et ministre des Affaires étrangères (1973-1974).
Jacques Kosciusko-Morizet (582 AP).
Ambassadeur de France au Congo-Kinshasa (1963-1968), il incarne la part diplomatique et officielle de la France dans l'ancien Congo belge, tandis que Philippe Lettéron est conseiller de Moïse Tshombé.
Paul-Marie de La Gorce (588 AP).
Militant et historien gaulliste, il est conseiller technique de Christian Fouchet au ministère de l'Intérieur (1967-1968) et d'Yves Guéna au ministère de l'Information (1968-1969).
Pierre Lefranc (569 AP).
Résistant, cadre du RPF et fondateur en mai 1958 de l'Association nationale pour le soutien à l'action du général de Gaulle, il devient le chef de cabinet du général à Matignon (1958), puis le suit à l'Élysée comme chargé de mission au cabinet (1959-1961) et conseiller technique au secrétariat général (1961-1963). Il est notamment responsable de la campagne présidentielle de 1965 et relance, à cette occasion, l'Association pour le soutien au général de Gaulle. Avec Jacques Foccart, il organise la contre-manifestation du 30 mai 1968. En 1971, il fonde l'Institut Charles-de-Gaulle.
Philippe Lettéron (90 AJ).
Il est, avec Jean Mauricheau-Beaupré, l'émissaire officieux de Jacques Foccart auprès des chefs d'État et de Gouvernement africains du pré carré (Fulbert Youlou, Moïse Tshombé, Félix Houphouët-Boigny, Omar Bongo, François Tombalbaye). Il est mêlé notamment à la sécession du Biafra.
Jean de Lipowski (658 AP).
Résistant, diplomate (en 1961, il est conseiller politique de la Compagnie française de l'Afrique occidentale [CFAO]), il est secrétaire d'État aux Affaires étrangères (1968-1974), puis ministre de la Coopération (1976).
Gaston Palewski (547 AP).
Résistant et officier des Forces françaises libres [FFL], il est le puissant directeur de cabinet du général de Gaulle au Gouvernement provisoire de la République française [GPRF]. Fidèle gaulliste, il participe notamment à la création du RPF, est le premier ministre de la Recherche scientifique et des Questions atomiques et spatiales (1962-1965), avant de devenir président du Conseil constitutionnel. En 1971, il participe à l’Institut Charles-de-Gaulle.
Maurice Papon (99 AJ).
Secrétaire général de la préfecture de Gironde pendant l'Occupation, il fait figure sous la IVe République de spécialiste des questions algériennes et arabo-musulmanes avant d'être nommé préfet de police (1958-1967) : il organise notamment la lutte contre le Front de libération nationale [FLN] en région parisienne. Député gaulliste, il devient ensuite ministre du Budget (1978-1981). Inculpé dès 1983 pour ses activités sous l'Occupation, il est condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l'humanité. Le fonds d'archives a été partagé, lors de sa collecte en 2009, entre les Archives nationales et la préfecture de police qui conserve la période 1958-1967.
Lucien Paye (364 AP).
Universitaire, ministre de l'Éducation nationale du Gouvernement Debré, il a notamment été ambassadeur de France à Dakar (1962-1964), avant de devenir ambassadeur à Pékin. Il est un acteur clé de la diplomatie culturelle de la France gaulliste.
Jacques Soustelle (112 AJ).
Universitaire (spécialiste de l'Amérique pré-colombienne) et résistant, c'est à lui que le général de Gaulle confie l'organisation du RPF en 1947. En 1955, il est nommé gouverneur général de l'Algérie et devient, après cette expérience, partisan de l'Algérie française. Ministre du Sahara, des DOM-TOM et des Affaires atomiques (1959-1960), il se détache de la politique algérienne du général de Gaulle après la semaine des Barricades de janvier 1960. Il a fondé, avec Georges Bidault, le Rassemblement pour l'Algérie française [RAF].
Louis Terrenoire (449 AP).
Responsable syndicaliste chrétien et ancien résistant déporté, il adhère au RPF en 1947 après un passage par le MRP. Secrétaire général du RPF (1951-1953), il est le prédécesseur de Jacques Foccart à cette fonction. Il poursuit sa carrière comme député gaulliste, puis directeur de l'ORTF (1958) et ministre de l'Information (1960-1961) et ministre délégué (1961-1962).
Fonds audiovisuels
Journal de l'Élysée, enregistrements et édition de texte de Jacques Foccart (versement 20140410).
Opération de numérisation en cours.
Foccart parle, entretiens de Jacques Foccart avec Philippe Gaillard (versement 20140408).
Opération de numérisation en cours.
Archives audiovisuelles associées au fonds Foccart (2 AV).
Opération de numérisation en cours.
Rediffusion de la déclaration de Léon M'Ba lors du putsch (1964).
Déclarations d'Albert-Bernard Bongo et Jean-Bedel Bokassa (1967).
Éditorial de Radio-Kinshasa (1967).
Discours de Maurice Yaméogo (1968).
Interview de Mobutu de retour de Fort-Lamy (1969).
Discours d'André Malraux à Niamey (1969).
Interview d'Yvon Bourges (1970).
Interview du commandant Ratsiraka (1973).
Interview de Jacques Foccart à la fin de son séjour à Kigali (s. d.).
Interview d'Hamani Diori (s. d.).
Interview du commandant N'Gouabi (s. d.).
Enregistrements de l'OCORA.
Association Georges-Pompidou, témoignages de collaborateurs présidentiels (1 AV).
Opération de numériosation en cours. Voir notamment le témoignage de Jacques Foccart (1 AV/86-87).
Microfilms
Gouvernement général d'AOF (200 Mi).
Archives nationales d'outre-mer [ANOM] (Aix-en-Provence)
Ministère de la France d'outre-mer
Cabinet (171 COL).
Télégrammes à l'arrivée et au départ (21-22 COL).
Direction des Affaires politiques (61 COL).
École nationale de la France d'outre-mer [ENFOM] (121-123 COL).
Office du Niger (70 COL).
Services parisiens des délégations d'AEF (DPAEF), du Cameroun et du Togo (DPCT), et des Comores (DGC).
Ministère du Sahara
Services du ministère (fonds non classé).
Organisation commune des régions sahariennes [OCRS] (fonds non classé).
Gouvernements coloniaux
Gouvernement général de l'Afrique équatoriale française [AEF].
Correspondance générale des gouverneurs généraux et des hauts-commissaires (série B).
Politique et administration générale (série D).
Gouvernement de la Côte française des Somalis (en cours de classement).
Correspondance du gouverneur (série A).
Cabinet civil (série B).
Cabinet militaire (série C)
Bureau d'études (série E).
Affaires administratives générales (série F).
Cercle (série G).
Gouvernement de Madagascar.
Gouvernement général.
Correspondance générale des gouverneurs généraux et des hauts-commissaires (série B).
Politique et administration générale (série D).
Administration des provinces.
Diego-Suarez, Farangana, Fianarantsoa, Fort-Dauphin, Majunga, Morondava, Tamatave, Tananarive, Tuléar.
Papiers d'agents
Paul Chauvet (34 PA).
Haut-commissaire de la République en AEF (1954-1957), il a notamment accompagné la promotion politique de l'abbé Fulbert Youlou à Brazzaville.
Louis Sanmarco (en cours de classement).
Cet administrateur colonial, auteur du Colonisateur colonisé (1983), a notamment été gouverneur de l'Oubangui-Chari puis du Gabon, entre 1954 et les indépendances. Dans cette dernière mission, à la demande de Léon M'Ba, il a été chargé de présenter au Gouvernement français la demande de départementalisation du Gabon. Il est ensuite président de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar [ASECNA] (1960 à 1976) et occupe les fonctions de président de la Société d'études et de recherches pétrolières au Cameroun [Elf-SEREPCA] (1982-1984).
Institut de recherche du coton et des textiles exotiques [IRCT] (54 PA).
Microfilms
Gouvernement général d'AOF (14 Mi).
Service historique de la Défense [SHD] (Vincennes)
Armée de Terre
Derrière leur vocable colonial, les archives militaires ultra-marines épousent en réalité une période très large, qui dépasse la limite chronologique des indépendances : les fonds intéressant l'Afrique s'articulent de 1945 à 1972, date de la fin de la première intervention au Tchad. Il convient également de noter que la série Outre-mer traite de l'Afrique post-coloniale comme des DOM-TOM.
Deuxième bureau de l'état-major [EMAT B/2] (sous-série 10 T).
Renseignements des services français de sécurité d'AOF, d'AEF, de la direction de la Sûreté du Cameroun, du cabinet militaire du ministère de la France d'outre-mer versés au 2e bureau, des zones d'outre-mer [ZOM], de l'Afrique coloniale britannique et du SDECE (10 T 145-222).
Renseignements par pays d'Afrique du Nord (10 T 489-633).
Renseignements par pays d'Afrique subsaharienne (10 T 634-772).
Outre-mer (série H).
AOF et ZOM 1 et 4 (5 H).
AEF et ZOM 2 (6 H).
Côte française des Somalis (7 H).
Madagascar et dépendances, et ZOM 3 (8 H).
Pacifique (12 H).
Antilles-Guyane (13 H).
Direction des affaires militaires de la France d'outre-mer [DAM] (14 H).
Centre militaire d'information et de documentation sur l'outre-mer [CMIDOM] (15 H).
Armée de l'Air
Si toutes les archives militaires ne peuvent être ici présentées, il convient de souligner la présence stratégique des bases aériennes françaises en Afrique, clés des opérations de projection aéroportées. La séquence chronologique est ici aussi très large, allant de la fin des années trente au milieu des années soixante-dix.
Forces aériennes françaises en AOF (5 C).
Forces aériennes françaises en AEF (6 C).
Forces aériennes françaises en Afrique orientale française (7 C).
Forces aériennes françaises en Côte française des Somalis [base de Djibouti] (8 C).
Archives diplomatiques
Services du Quai d'Orsay (Centre d'archives de La Courneuve)
  • Cabinet du ministre.
Les papiers de Maurice Couve de Murville constituent l'essentiel des archives du cabinet. Les papiers de ses successeurs restent, pour l'heure, sous forme d'inventaires provisoires.
Maurice Couve de Murville, ministre de 1958 à 1968 (12 QO).
Michel Debré, ministre de 1968 à 1969 (262 QO).
Maurice Schumann, ministre de 1969 à 1973 (262 QO).
André Bettencourt, ministre en 1973 (262 QO).
Michel Jobert, ministre de 1973 à 1974 (262 QO).
  • Département « Afrique ».
La direction d'Afrique-Levant, dont le périmètre ne couvrait pas le domaine colonial, est devenue, avec les indépendances, la direction des affaires africaines et malgaches [DAM].
  • Suivi général hérité de la direction d'Afrique-Levant.
Généralités (49 QONT).
Comité de coopération technique en Afrique du sud du Sahara [ACCT], 1944-1965 (49 QO).
États de la Communauté (46 QO).
Sud-Est africain britannique [EAS], 1960-1966 (72 QO et 72 QONT).
Réintégrations (253 QONT).
  • Suivi par pays (1959-1983).
Burundi (39 QO et 39 QONT, 315 QONT).
Cameroun (317 QONT et 318 QONT).
Centrafrique (319 QONT).
Congo-Brazzaville (323 QONT).
Congo-Kinshasa/Zaïre (44 QONT et 357 QONT).
Côte d'Ivoire (324 QONT).
Dahomey (311 QONT).
Gabon (327 QONT).
Haute-Volta (313 QONT).
Mali (339 QONT).
Mauritanie (341 QONT).
Niger (344 QONT).
Rwanda (65 QO et 347 QONT).
Sénégal (349 QONT).
Tchad (356 QONT).
Togo (77 QONT, 316 QONT, 317 QONT et 318 QONT).
  • Département des Nations unies et organisations internationales.
Années 1960-1969 (517 INVA).
Années 1970-1973 (499 INVA).
Années 1974-1979 (498 INVA).
Archives rapatriées des postes diplomatiques (Centre des Archives diplomatiques de Nantes [CADN])
La présentation suivante des archives d'ambassade n'est pas exhaustive mais illustrative, à la lumière de quelques grands postes. La recherche est à effectuer par capitale et non par nom d'État. Les versements embrassent au minimum deux à trois décennies, soit généralement de la création du réseau diplomatique aux indépendances aux années quatre-vingt ou quatre-vingt-dix. Enfin, il convient de souligner que, pour les postes les plus importants, une partie des archives coloniales ont été héritées sur place du haut-commissariat colonial.
Abidjan [Côte d'Ivoire] (1949-2000).
Ambassade (3 PO).
Mission de coopération et d'action culturelle (1 PO).
Consulat (2 PO).
Dakar [Sénégal] (1922-1997).
Gouvernement général de l'AOF (183 PO).
Ambassade (184 PO).
Mission de coopération et d'action culturelle (186 PO).
Consulats de Dakar et Ziguinchor (185 PO et 749 PO).
Kinshasa [Congo-Kinshasa/Zaïre] (1960-1998).
Ambassade (322 PO).
Mission de coopération et d'action culturelle (323 PO).
Libreville [Gabon] (1899-1989).
Cabinet du gouverneur général puis du haut-commissaire (361 PO).
Ambassade (362 PO).
Service de coopération et d'action culturelle (364 PO).
Consulat (363 PO).
N'Djamena [Tchad] (1954-1998).
Ambassade (453 PO et 463 PO).
Mission pour la réforme administrative [MRA] au Tchad (464 PO).
Service de coopération et d'action culturelle (465 PO et 2013010 NN).
Tananarive [Madagascar] (1897-1999).
Ambassade (673 PO).
Service de coopération et d'action culturelle (674 PO, 2011011 NN et 2011037 NN).
Consulats de Diego-Suarez, Fianarantsoa, Tamatave et Tulear (197 PO, 671 PO, 710 PO et 20110101 NN).
Archives de la préfecture de police [APP] (Pré Saint-Gervais)
Cabinet du préfet (1 W)
Renseignements généraux (GA et 77 W)
Dossiers individuels.
Voir la base de recherche aux Archives de la préfecture de police.
Guerre d'Algérie et décolonisation (H)
Section des Affaires algériennes au cabinet du préfet (HA).
Voir notamment la lutte contre le terrorisme (HA 64-88) et le suivi des événements d'octobre 1961 (HA 110-113).
Section de renseignement du cabinet du préfet et renseignements généraux (HB).
Voir notamment le bureau de liaison et la lutte contre l'OAS (HB² 1-4) et l'affaire Ben Barka (HB3 1-9).
Section de coordination des affaires algériennes (HC).
Police judiciaire (HD).
Voir notamment les enquêtes sur l'OAS (suite en 140 W).
Direction générale de la police municipale (HE).
Voir notamment les actions des partisans de l'Algérie française (HE 19-39) et le suivi de l'affaire Ben Barka (HE 40-59).
Renseignements généraux, 3e et 4e sections (HF).
Force de police auxiliaire (HG).
Fonds de personnalités (Z)
Fonds Maurice Papon (Z8).
Voir Arch. nat., 99 AJ.
Archives départementales de Seine-Saint-Denis (Bobigny)
Archives privées (série J)
Parti communiste français [PCF] (261 J).
Avant les indépendances, l'Afrique (pas seulement francophone) est gérée par la section coloniale du Parti. Ce n'est qu'après les indépendances qu'elle est peu à peu intégrée dans la section politique extérieure (« Polex ») : c'est dire que l'absence de versement des archives de la section coloniale constitue un manque archivistique que la section « Polex » (261 J 7 et 4 AV 2764-2773) ne peut combler à elle seule.
Association française d'amitié et de solidarité avec les peuples d'Afrique [AFASPA] (67 AJ, 69 AJ, 22 Fi et 33 Fi).
Créée en 1972, l'AFASPA se veut l'héritière des luttes anticolonialistes et des organisations tiers-mondistes inspirées de la Tricontinentale. Certains documents remontent ainsi aux années cinquante.
Jean Suret-Canale (229 J)
Son parcours de militant communiste et de géographe africaniste se mêlent intimement. Il a notamment été animateur des « groupes d’études communistes » [GEC] en AOF à la fin des années quarante, avant de devenir enseignant et conseiller en pédagogie en Guinée (1958-1963). Il a collaboré à différentes structures du PCF pour les questions africaines.
Fondation nationale des Sciences politiques [FNSP] (Paris)
Pierre Bolotte (PB).
Préfet ayant traversé les crises d'Indochine et d'Algérie, il est secrétaire général à la préfecture de Saint-Denis de la Réunion (1958-1962), puis devient préfet de Guadeloupe (1965-1967) : à ce titre, il y affronte notamment les événements de mai 1967.
Maurice Couve de Murville (CM).
Principal ministre des Affaires étrangères du général de Gaulle et Premier ministre après Mai 68.
Maurice Grimaud (GRI).
Directeur de la Sûreté générale au moment de l'affaire Ben Barka (1963-1966) et préfet de police en Mai 68 (1966-1971).
Charles-André Julien (JU).
Historien de la décolonisation.
Jacques Lenoir (LE).
Préfet, il est directeur des Renseignements généraux (1968), préfet de police (1971-1973) et directeur de la police nationale (1973-1974).
Général Louis Le Puloch (LP).
Officier colonial et vétéran de la guerre d'Indochine, il a notamment été commandant supérieur des forces armées dans la zone AEF-Cameroun à la veille de l'indépendance (1957-1959).
Chérif Mécheri (MEC).
Secrétaire général du Haut-Conseil de l'Union française (1947-1959), il fait fonction de conseiller « Afrique et monde arabe coloniaux » des présidents de la IVe République.
Fondation Charles-de-Gaulle [FCDG] (Paris)
Rassemblement du Peuple français (série B)
Voir notamment le secrétariat général (BB), dont Jacques Foccart a été responsable de 1954 à 1958 et qui se compose en grande partie des archives de son mandat ; l'Union pour l'aide à l'action nationale du général de Gaulle [UPANG] (BE) ; la liaison avec l'Union française, dont Jacques Foccart est responsable de 1948 à 1958 (BR).
Autres partis et groupements politiques gaullistes (série C)
Centre national des Républicains sociaux (CA).
Union des jeunes pour le Progrès [UJP] (CB).
Association nationale pour le soutien à l'action du général de Gaulle et Association nationale d'action pour la fidélité au général de Gaulle (CC).
Union pour la Nouvelle République [UNR] – Union démocratique du Travail [UDT] (CD).
Union démocratique pour la Ve République [UDVe] (CE).
Comités pour la défense de la République [CDR] (CF).
Archives privées (série F)
Pierre Bas (F 49).
Ancien administrateur colonial, chargé de mission à la présidence de la République (1959-1962), il a notamment organisé, avec Jacques Foccart, la tournée du général en Afrique en août 1958.
Roger Barberot (F 26).
Vétéran de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'Algérie, il est nommé par Jacques Foccart ambassadeur de France à Bangui (1960-1965).
Léon Delbecque (F 33).
Ce militant gaulliste a été envoyé en pleine crise de Mai 58 à Alger par le ministre de la Défense nationale, Jacques Chaban-Delmas, et devient l'œil des gaullistes auprès du Comité de salut public.
Félix Éboué (F 22).
Figure de la France libre en AEF, c'est à la suite des relations qu'il noue avec sa veuve que Jacques Foccart est nommé responsable de l'outre-mer par le général de Gaulle.
Jacques Soustelle (F 1).
Voir Arch. nat., 112 AJ.
Louis Terrenoire (F 3).
Voir Arch. nat., 449 AP.
Centre Edmond-Michelet (Brive)
Fonds Edmond Michelet (EM).
Gaulliste, il a notamment été Garde des sceaux au moment des indépendances (1959-1961) ; il est très proche de Claude Gérard, conseillère du président Houphouët-Boigny.
Archives historiques d'Elf-Total (La Défense)
Les archives de la compagnie pétrolière d'État Elf-ERAP, créée par Pierre Guillaumat à la demande du général de Gaulle, sont conservées dans les archives historiques du groupe Total depuis la fusion des deux groupes en 2000. L'accord tacite passé dans les années soixante entre Elf et Total consiste à laisser au premier l'Algérie et le pré carré africain, tandis que revient au second le monde arabe. La collecte des archives d'Elf pour les années soixante et soixante-dix est largement incomplète, à l'image de la direction Afrique (notamment dirigée par André Tarallo), dont les dossiers archivés ne commencent qu'en 1979. Aussi ne sont proposés ci-dessous que des exemples de dossiers susceptibles de s'avérer complémentaires du fonds Foccart.
Secteur amont – exploitation et production.
Relations avec les filiales, délégations par pays.
Cameroun (07 AH 0049).
Congo-Brazzaville (07 AH 0050).
Gabon (07 AH 0052).
Nigeria (07 AH 0053).
Filiales et participations liées au groupe Elf par zones géographiques.
Elf SERECPA-Cameroun (07 AH 0159, 10 AH 0847, 11 AH 0214).
Elf Aquitaine et Elf Congo (07 AH 0108, 11 AH 0205).
Elf Gabon et SPAFE (07 AH 0116, 10 AH 0854, 11 AH 0207).
Madagascar et SPM (07 AH 0116, 10 AH 0856).
Elf Nigera-SAFRED/SAFREX (07 AH 0114, 07 AH 0145-0146, 10 AH 0841-0842).
Sénégal-SAP/SPS (07 AH 0114, 07 AH 0157, 10 AH 0843).
Elf Somalis (11 AH 0216).
Autres sociétés.
CEP (07 AH 0018, 10 AH 0833).
COPEFA (07 AH 0017, 10 AH 0834).
FRANCAREP (07 AH 0021).
OCRS (07 AH 0131).
Secteur financier et commercial.
Bureau d'investissement en Afrique [BIA] (07 AH 0009).
Holdings, sièges et services centraux
Fonds Raymond Lévy (07 AH 0128).
Il a été directeur général d'ERAP (1957-1965) puis directeur général adjoint de la DGEP (1966-1971).
Fonds Pierre Michaux (10 AH 0464).
Il a été secrétaire général du comité directeur et du comité exécutif (1956-1985).
Fonds sans continuité
Documents issus de la Tour Elf (07 AH 0080).
Services généraux de Paris (07 AH 0141).
Archives nationales du Sénégal [ANS] (Dakar)
Gouvernement général de l'AOF
Aux indépendances, le Gouvernement français a laissé en dépôt aux Archives nationales du Sénégal, héritières des Archives de l'AOF, le fonds colonial historique du gouvernement général. Il est conservé, pour partie, sous forme de microfilms aux Archives nationales (200 Mi) et aux ANOM (14 Mi). Ce fonds présente donc l'avantage unique de n'avoir pas souffert de la distinction entre archives de souveraineté et archives de gestion, à la différence de tous les autres fonds coloniaux. Ce fonds se compose de deux principales séquences chronologiques : une première partie, de la création de l'AOF (1895) à 1920 ; une seconde partie, de 1920 à la liquidation de l'AOF (1959). Comme pour les ANOM, ne sont présentés que quelques ensembles susceptibles de compléter directement le fonds Foccart.
Le fonds de l'AOF a été inscrit au registre de la mémoire du monde de l'UNESCO.
Correspondance générale (série B).
Affaires militaires (série D).
Conseils et Assemblées (série E).
Affaires politiques, administratives et musulmanes (série G).
Fédération du Mali
Structure politique éphémère liquidée dès 1960, la fédération du Mali devait réunir les États du Soudan français et du Sénégal. En partie éclaté après le départ en septembre 1960 de la délégation malienne de Dakar, ce fonds constitue actuellement un chantier archivistique des Archives du Sénégal.
Ce fonds fait l'objet d'une demande d'inscription au registre de la mémoire du monde de l'UNESCO.
Site de Pierrefitte-sur-Seine des Archives nationales

Références bibliographiques :

La présente bibliographie ne saurait prétendre à l'exhaustivité. Elle se concentre sur cinq aspects, centrés autour de l'activité de Jacques Foccart à l'Élysée. Le premier est constitué par les mémoires de personnalités ayant partie liée avec les activités de Jacques Foccart dans les décennies soixante et soixante-dix (en partie inspirée de titres de la bibliothèque de Jacques Foccart conservée par la Fondation Charles-de-Gaulle). La seconde entrée s'attache à la décolonisation de l'Afrique subsaharienne et aux travaux effectués à partir des archives Foccart. Des références bibliographiques britannique, portugaise et belge sont introduites : les titres ont été sélectionnés en fonction de leur importance épistémologique et des récentes découvertes archivistiques qu'explorent ces travaux (Migrated Archives britanniques ou archives de la PIDE, la police politique du régime salazariste). La troisième entrée concerne les DOM-TOM et les travaux effectués à partir des archives Foccart. La quatrième entrée, très brève, est occupée par des œuvres de fiction inspirées de grandes affaires de la décolonisation pour les années soixante et soixante-dix : assassinat de Lumumba et guerre du Congo, version romancée de l’ascension du général Eyadéma au sein des chefs d'État du pré carré, ou encore intrigue policière inspirée de l'affaire Ben Barka. Enfin, une cinquième entrée est consacrée à la filmographie à travers des films documentaires intéressant la décolonisation de l'Afrique francophone.
Pour une bibliographie intéressant la présidence du général de Gaulle, nous nous référons à celle précédemment établie par Nicole Even dans Archives de la présidence de la République. Général de Gaulle (1959-1969), Paris, Archives nationales, 2012, p. 28-33.
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Cameroun. Autopsie d’une indépendance, de Gaëlle Le Roy et Valérie Osouf, Program33, 2008 (52 minutes).
Foccart, l’homme qui dirigeait l’Afrique, de Cédric Tourbe, K’IEN production, 2010 (90 minutes).
Françafrique. 1. La raison d’État, 2. L’argent roi, de Patrick Benquet, Compagnie des phares et balises, 2010 (80 minutes chacun).
Histoires secrètes du Biafra : Foccart s’en va en guerre, de Joël Calmettes, Point du Jour, 2001 (52 minutes).
Tirailleur, Président, Général. Eyadéma du Togo, d’Éric Deroo, Zaradoc-Les films du Village, 2001 (52 minutes).

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