Page d'histoire : Une revue d'instituteurs au service du patriotisme

Une de la Revue de l'Enseignement Primaire du 3 octobre 1915

La France républicaine qui se mobilise en août 1914 a besoin rapidement de toutes les forces vives de la Nation. Le monde de l’éducation, l’Instruction publique à l’époque, n’échappe pas à cette nécessité. Les revues d’enseignement, véritables soutiens des instituteurs dans leur travail quotidien, deviennent un relais de cette volonté.

Parmi elles, la Revue de l’Enseignement Primaire (REP) est une publication pédagogique hebdomadaire qui paraît de 1890 à 1929. Elle se donne pour objectifs de faire progresser l’enseignement dans les écoles primaires, de faciliter la communication entre les instituteurs, de défendre l’école laïque et les intérêts des personnels. Elle veut participer à l’éducation des "enfants du peuple" tout en souhaitant "unifier le corps enseignant primaire derrière elle" [1]. La REP est écrite essentiellement par des instituteurs dont certains se réunissent en associations : les amicales. Elle est considérée comme "[…] la publication officieuse de la Fédération des Amicales et en devient progressivement le porte-parole (…) Jusqu’en 1914, d’ailleurs, elle défendra des conceptions syndicalistes à l’intérieur de la Fédération." [2]. Jean Jaurès y publie des articles tous les quinze jours de 1904 à 1914. Bien que n’étant pas la seule revue pédagogique de l’époque, son succès est avéré : "Cette publication privée, propriété d'Henri Baudéan, compte en 1912 plus de 20 000 lecteurs, soit le cinquième des instituteurs français" [3].

La Revue de l’Enseignement Primaire paraît pendant la Grande Guerre mais sa publication est interrompue après le 30 août 1914, date à laquelle elle évoque des difficultés de toutes sortes ; elle reprend à la rentrée scolaire du 3 octobre 1915. Elle semble avoir succombé aux problèmes qui touchent bien des organes de presse à cette période : moins de ressources publicitaires, un personnel mobilisé, le papier qui se raréfie et un réseau ferré réquisitionné d’où une diffusion compliquée.

D’une moyenne de 48 pages hebdomadaires en 1914, elle tombe à 32 pages à partir de juin 1916. De 1915 à 1918, la REP est composée de trois parties : chaque semaine, on retrouve des articles d’opinions sur la guerre dans la partie Revue Sociale, des exercices pour les élèves dans la Revue Scolaire, des adresses aux instituteurs (pédagogie, vie quotidienne ou défense du métier) dans la Revue Corporative.

La Revue Scolaire est constituée exclusivement d’exercices scolaires journaliers pour les élèves, de préparations aux examens et concours professionnels pour les instituteurs, d’entraînements au Certificat d’Études Primaire et de "Centre d’intérêts", leçons qui sont le fruit d’un travail par thème, effectué par les rédacteurs de la REP et prêts à l’emploi dans les classes. La Revue propose en effet, un travail organisé par niveaux (Cours Préparatoire, Cours Élémentaire, Cours Moyen et Cours Supérieur) et par matière d’enseignement (Français, Histoire, Géographie, Sciences, Arithmétique et Système métrique).

La Revue de l’Enseignement Primaire, qui, dès 1904 affirme ses positions pacifistes n’hésite pas à faire preuve d’un patriotisme omniprésent dès sa reparution en 1915. Elle suit ainsi la ligne de conduite préconisée par les instructions officielles que le Ministre de l’Instruction publique, Albert Sarraut, donne dans sa circulaire de rentrée 1914: "La leçon du maître sera simple et forte ; elle devra convenir à l’âge de ses auditeurs (…) elle dira les causes de la guerre, l’agression sans excuse qui l’a déchaînée, et comment, devant l’univers civilisé, la France, éternel champion du progrès et du droit, a dû se dresser encore avec ses alliés valeureux pour repousser l’assaut des barbares modernes" [4].

Dès lors, en 1915 et 1916, la Revue oriente toute sa pédagogie vers la guerre. À la reprise de sa publication, pour la rentrée scolaire du 3 octobre 1915, elle préconise d’accueillir les élèves par une réflexion sur la tristesse des écoliers dont certains portent "un petit nœud de crêpe à leur casquette", sur le remplacement des maîtres (qui) "sont presque tous âgés. Beaucoup sont remplacés par des maîtresses." et sur les bonnes résolutions (car) "cette année, il n’y aura pas de mauvais élèves". Dès lors, un élan patriotique emporte la Revue Scolaire.

Une guerre nécessaire

Tous les exercices de la Revue démontrent aux élèves que la France est dans son droit, que la guerre lui a été imposée et qu’il est juste de se défendre. Ainsi dès le jour de rentrée 1915, une dictée de cours moyen, texte d’Ernest Lavisse, historien patriote par excellence, s’intitule "Ce que disent les écoliers de France aux écoliers alsaciens." [5] . On y rappelle que les alsaciens sont des nôtres, de vrais patriotes, que la Marseillaise s’est écrite à Strasbourg et qu’on ne les oublie pas. Ainsi, cette guerre qu’on n’a pas voulue se justifie : "Les enfants doivent prendre conscience que l’engagement de la France – et donc des pères, frères, oncles ou cousins – dans le conflit est juste et que le pays est rangé du côté de la civilisation contre la barbarie." [6]

Les leçons d’histoire et de géographie sont récupérées, d’octobre 1915 à décembre 1916, pour expliquer la guerre et son actualité. Lors de la rentrée 1915, la REP avertit son lectorat :

"On s’accorde généralement à reconnaître que, dès maintenant, les maîtres doivent consacrer une partie de leurs leçons à l’étude de la guerre actuelle et de ses causes immédiates et lointaines. Aussi (…), nous abandonnons provisoirement le programme habituel pour nous consacrer entièrement à l’exposé du grand drame européen et des faits dont il est la conséquence (…)." [7] .

La première étude d’histoire de cette rentrée a pour thème "l’Autriche" [8] et se conclut ainsi : "La violation sans cesse renouvelée du droit des nationalités par l’Autriche est la première cause de guerre. Mais ce n’est pas la seule. (G Clémendot)". Le responsable est désigné et la guerre est présentée comme inéluctable. À la suite de cette leçon, le sujet de rédaction proposé aux élèves de cours moyen est ainsi donné, direct et sans nuance : "Pourquoi l’Autriche voulait la guerre ?". Les leçons sont donc précises, très documentées, riches en vocabulaire mais se terminant toujours par une prise de position patriotique. On veut expliquer en détails et, pourquoi pas, se disculper. Dans la REP du 7 novembre 1915, on cherche à comprendre "Les erreurs qui ont causé nos premières défaites" [9] : les événements sont relatés pas à pas, expliquant que les allemands ont violé la neutralité belge, ce à quoi on ne pouvait s’attendre, et qu’ils étaient bien supérieurs en nombre (texte du Général Bonnal à l’appui), les causes évoquées sont donc toutes montrées comme imprévisibles. La leçon de géographie attenante a pour sujet : "Paris et la défense de Paris" [10] pour se finir de nouveau sur deux lectures évocatrices : "En 1814 : Paris envahi" et "En 1914 : Paris sauvé de l’invasion". On démontre à nouveau que l’honneur est sauf, qu’on finit toujours par triompher et que la persévérance, vertu faisant l’objet de leçons spécifiques dans le numéro du 21 novembre 1915, est toujours gagnante. Pour réitérer l’idée que la France justifie sa position de droit et de défense, on persiste et signe un an plus tard, le 1er octobre 1916, avec une nouvelle leçon : "Qui a voulu la guerre ?" [11], à laquelle la réponse est la même : le gouvernement austro-hongrois (…). Mais il n’a pas été seul à la vouloir (…). L’Allemagne (est) complice de l’Autriche (…) [12]". L’ennemi de 1870 est, cette fois, clairement désigné. Les enfants sont immergés dans la guerre et doivent, à travers ces exercices et leçons, s’approprier, sans nuance possible, la vérité qu’on leur inculque : "Une telle disparition des cloisons entre le monde de l’enfance et celui des adultes, une intégration aussi poussée de l’enfance dans les atrocités du conflit signale le seuil d’investissement dans la guerre franchi par les sociétés européennes, dans cette guerre perçue par chacune d’elles comme vitale. (…) C’est en France, sans doute, que les barrières se sont le plus abaissées entre le monde adulte et celui de l’enfance.» [13] 

L’exemple moral à suivre : les combattants

Le premier exercice de discussion, préconisé dans la REP, à la rentrée scolaire d’octobre 1915, assimile le comportement des enfants à celui des combattants : "(…) L’exactitude est la première qualité militaire, et tous les petits écoliers voudront être dignes des soldats. Ils ne craindront pas de se lever de bonne heure, même en hiver, en songeant aux soldats qui, pendant des nuits, sans dormir, veillent dans les tranchées…" [14]. Déjà, dès le cours élémentaire, après la lecture intitulée "L’écolier sera digne du soldat" [15], des sujets de réflexions pour les rédactions placent l’enfant lui-même en soldat : "Je serai obéissant comme un soldat (…). En tout, j’obéirai au maître comme un soldat obéit à son supérieur" [16]. Pour le cours moyen, on demande " (…) L’écolier n’est-il pas un petit soldat ? Son livre est son arme et sa victoire la civilisation humaine. Car c’est le livre qui délivre dit le poète." [17]. Des suggestions sont données aux instituteurs pour orienter la rédaction et la pensée des élèves vers un parallèle entre l’écolier et le soldat. " Le plus pressant devoir, le plus grand besoin, c’est à l’heure où nos pères, nos grands frères, luttent sur les champs de bataille pour nous conquérir la liberté, - c’est d’étudier, de réduire l’ignorance, de chercher la lumière (…) la victoire ne sera pas seulement due à la bravoure des guerriers ; mais seulement à leur initiative, à leur intelligence…" [18]. Les écoliers connaissent dès lors leur devoir d’enfant et pour certains de futur soldat.

Les lectures sur le courage des enfants exhortent ces derniers à ne pas se plaindre, il y a de plus malheureux qui résistent. On leur fait comprendre qu’ils ont une dette envers les combattants : " (…) C’est parce que les soldats se font tuer que les civils peuvent vivre…Ils doivent chercher le moyen de payer aux soldats leur dette d’amour et de reconnaissance.» [19]. On peut se demander alors comment payer une telle créance ?

À l’école, l’enfant est voué à véhiculer de bons jugements, des émotions contrôlées, des opinions altruistes. Dans la REP d’avant-guerre, on le faisait réfléchir au rôle de la famille, à la préservation de la nature, au respect des anciens. Cette revue d’éducation s’évertuait à nourrir les élèves de l’amour des mots appropriés, choisis et respectueux. Paradoxalement, la guerre déclarée, l’écolier est entraîné à haïr l’ennemi. Dans une suggestion de plan pour une rédaction d’octobre 1915, le vocabulaire employé est sans ambiguïté : "Mon vœu le plus cher, c’est que les Boches soient battus." [20] Le "méchant oncle Fritz" sévit en rédaction pour les petits tandis que le cours supérieur se retrouve à étudier "les races perfides" : on ne préconise ni nuance ni compréhension.

L’école glorifie l’amour de la France "Tout à l’heure, la classe achevée, vous crierez tous : ‘Vive la France !’" [21] et en 1916, les grands du cours moyen sont invités à réfléchir à leur amour de la Patrie : "Dites combien et comment vous aimez la France avant la guerre et comment vous l’aimez aujourd’hui" tandis que "Les neutres" [22] (dictée extraite d’un article du journal Le Temps) sont "déchus de toute noblesse" et à plaindre ! Les enfants sont donc partie prenante dans la guerre et se préparent à la relève.

Les élèves doivent avoir accès à des connaissances capables d’étayer le code moral qu’on leur transmet. On fait appel à des textes de grands auteurs de toutes époques mais toujours engagés : Victor Hugo, Jules Renard, Jean Richepin, Edmond Rostand, Anatole France, Pierre Loti, Chateaubriand, Emile Zola, Voltaire… On utilise les discours d’hommes politiques comme Clemenceau, Paul Deschanel, Albert Sarraut mais des auteurs écrivent aussi des textes patriotiques spécialement pour la Revue comme Marius Tortillet alias MT Laurin ou Justin Boex dit J.H. Rosny jeune. Les textes de littérature encensent les héros, le courage, la force, l’endurance. On utilise même des récits antiques, des légendes en démonstration. Ainsi, la pièce Horace de Corneille est citée en exemple car "(…) dans les glorieux jours que nous traversons, elle est de circonstance. Nos frères sont des Horaces qui luttent, comme les trois Horaces romains, pour la liberté de leur belle patrie." [23]. Des articles du journal Le Temps sont aussi fréquemment utilisés dans la REP.

À travers les exercices scolaires, on se rend compte que " L’investissement scolaire repose en effet sur deux ressorts complémentaires du discours : la valorisation des enfants comme "petits combattants de l’arrière" et, plus implicitement, leur culpabilisation sacrificielle au nom d’une guerre faite pour eux." [24]

Vivre la guerre

Afin que les enfants aient une parfaite connaissance de la guerre et acquièrent une connaissance poussée sur tout ce qui constitue la vie du soldat, la REP introduit dans sa Revue scolaire le savoir qui leur permettra la compréhension du conflit dans tous ses aspects, techniques et pratiques. Au cours de l’année scolaire 1915-1916, la Revue utilise ses leçons intitulées "Centres d’intérêts", composées de batteries d’exercices en toutes matières autour d’un même thème, pour aborder les sujets suivants : l’aéroplane, le blessé, le permissionnaire, les explosifs, la correspondance du soldat, le sous-marin, la tranchée, les rats… Les détails des leçons sont précis jusque dans "la greffe animale et la chirurgie moderne" où le texte de lecture s’intitule : "Sculpteurs de chair humaine" ; on y décrit le visage détruit d’un soldat et on s’extasie de ce qu’est devenu, grâce à l’efficacité réparatrice de la science française, " (…) cet être lamentablement dépouillé, effroyablement défiguré, (on admire ce) qu’avait pu faire la science des hommes !" [25] Cette leçon n’hésite pas à décrire l’anesthésie, l’antisepsie, l’asepsie, la radiographie tandis que l’exercice de calcul propose des situations permettant de comparer la mortalité par maladies et par projectiles et d’en évaluer les pourcentages. Si la sensibilité de l’élève n’est pas épargnée, ce dernier n’en a pas moins le sentiment d’appartenir à un grand pays moderne et performant.

Une guerre qui use

Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker situent à la fin de 1916 "à l’issue des hécatombes de Verdun, de la Somme, de l’offensive Broussilov" [26] un fléchissement de l’opinion vis-à-vis de la guerre, une usure du sentiment patriotique. La REP n’échappe pas à cette constatation. A partir d’octobre 1916, les "Centres d’intérêts" retrouvent des thèmes moins orientés vers la guerre mais toujours sujets à glorifier la France : ses paysages, ses scientifiques, ses exploits dans l’Histoire, son commerce, ses performances. Les thèmes se tournent vers le travail humain, les vendanges, le papier et les livres, la chaleur du foyer, le village, l’eau courante, les fleurs… même si on ne rate pas une occasion de faire allusion ou référence aux poilus. On n’oublie pas la guerre mais on s’y habitue. En 1917, elle reste présente partout, même dans des thèmes semblant anodins tels que : "Le vêtement" [27]. Ainsi, au milieu de l’étude de la laine des moutons, on retrouve comme morale : "C’est la guerre, il faut savoir faire durer ses vêtements", comme lecture : "Le costume du soldat laboureur", comme récitation : "Le bleu d’horizon" (Ed. Rostand), comme vocabulaire la description d’"une capote de poilu" ou un extrait du Feu de Barbusse pour illustrer les "costumes de poilus dans la tranchée". Cependant que la leçon de sciences parle du "sabotier", celle d’Histoire se tourne vers "les tissus et les vêtements" et la géographie vers "les industries du vêtement", quittant l’actualité militaire. Ainsi, l’écolier est toujours dans la guerre mais la vie quotidienne reprend le dessus.

Les exercices scolaires de la Revue de l’Enseignement Primaire pendant la Grande Guerre ont donc suivi le sentiment général de la population civile : ils ont transporté l’élan patriotique des années 1915-1916 (la REP n’ayant pas été publiée pendant l’année scolaire 1914-1915). Ils ont voulu donné aux élèves l’amour de la Patrie, le respect du soldat, l’esprit de sacrifice tout en leur inculquant des connaissances certaines mais orientées. Cet enseignement patriotique a certainement permis une motivation, un engagement et une résistance des enfants mais il a été délivré au détriment de la richesse attendue de l’Instruction publique : "La guerre étant faite pour eux (les enfants), beaucoup peut leur être demandé et l’exigence est extrême, sans précédent sans doute (…)" [28]. Avant la guerre, La Revue de l’Enseignement Primaire, se veut un organe de pédagogie nouvelle, de défense du corps enseignant, de recherche de l’enseignement à donner aux "enfants du peuple", d’impartialité "pour laisser à l’enfant, futur citoyen, la liberté de se forger une opinion à l’épreuve des faits" [29]. Au début de la guerre et au nom de la France, elle renonce provisoirement à ces principes ou plutôt les accommode à la situation particulière née de la guerre.

Devenu paradoxalement un acteur privilégié du patriotisme ambiant, la Revue a délivré la musique qu’on attendait d’elle, sans fausses notes. Mais, à l’image de la nation toute entière, on constatera un certain essoufflement, une usure, la lassitude d’une guerre trop longue. Sans doute peut-on aussi affirmer avec cet exemple que le monde de l’éducation participe, à sa façon, et sans doute pour la première fois de manière aussi nette, à la "guerre totale".

Carole Ponard, enseignante-étudiante à l'université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand

 

Source : ancien site web de la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale (avec son autorisation)

 

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Pour aller plus loin : 

Les collections du musée national de l'Education

 

Références

[1] Ruimy Laurence, Recherches sur la Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur 1890-1914, Paris, Cahiers du Centre fédéral de la Fédération de l’Education Nationale, 1995, p.11.

[2] Le Gal Martine, Préface, dans Laurence Ruimy, Recherches sur la Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur 1890-1914, Paris, Cahiers du Centre fédéral de la Fédération de l’Education Nationale, 1995, p.3.

[3] Bibliothèque Diderot de Lyon, introduction de la revue REP, Revue de l’Enseignement Primaire 1890-1929  

[4] Albert Sarraut, circulaire ministérielle du 30 septembre 1914 in Bulletin de l'Instruction Primaire de Seine-et-Oise, Partie officielle, "Classe de rentrée", page 98, n° 5, 6, 7 et 8 – Juin, juillet, août, septembre 1914. 

[5] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 3 octobre 1915, n°1, p.13.

[6] Alary Eric, La grande guerre des civils 1914-1919, Paris, Perrin, 2013, p.67.

[7] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 3 octobre 1915, n°1, p.26.

[8] Ibid.

[9] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 7 novembre 1915, n°6, p.25.

[10] Ibid.

[11] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 1 octobre 1916, n°1, p.25.

[12] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 1 octobre 1916, n°1, p.26.

[13] Audoin-Rouzeau Stéphane, La guerre des enfants 1914-1918, Paris, Armand Colin, 1993 (rééd., Paris, Armand Colin, 2004), p.174.

[14] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 3 octobre 1915, n°1, p.11.

[15] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 3 octobre 1915, n°1, p.12. Cours élémentaire.

[16] Ibid.

[17] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 3 octobre 1915, n°1, p.12. Cours moyen.

[18] Ibid.

[19] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 24 octobre 1915, n°4, p.13.

[20] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 3 octobre 1915, n°1, p.11.

[21] Ibid.

[22] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 27 février 1916, n°22, p.15.

[23] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 24 octobre 1915, n°4, p.15.

[24] Pignot Manon, Allons enfants de la Patrie, Paris, Seuil, 2012.

[25] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 31 octobre 1915, n°5, p.33.

[26] Audoin-Rouzeau Stéphane, Becker Annette, 14-18 Retrouver la guerre, Paris, Gallimard, 2000.

[27] Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur, 25 novembre 1917, n°9, p.13.

[28] Audoin-Rouzeau Stéphane, La guerre des enfants (…), op. cit., p.25.

[29] Ruimy Laurence, Recherches (…), op. cit., p. 109.

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